Résumé de la 5e partie - L'appartement que Nacéra a obtenu de son père est spacieux et son loyer vraiment très abordable. Mais contre toute attente, Omar n'est pas chaud pour l'habiter. Nacéra décide de faire changer d'avis son fiancé. — Dis-moi, plutôt, petit chenapan, où nous installerons notre chambre à coucher... Il y a trois pièces et toutes peuvent faire l'affaire... Elles sont toutes si spacieuses qu'elles peuvent accueillir également au moins deux berceaux. — Deux berceaux ? Parce qu'en plus nous allons faire des bébés ? Nacéra éclate de rire. — Oui, mon lapin... Mais rassure-toi, c'est moi qui ferai le plus gros du boulot. Tout en parlant, elle s'approche d'Omar affectueusement. Celui-ci ne se fait pas prier pour la serrer dans ses bras. Puis, ils se regardent un bon moment, ferment leurs yeux et c'est le grand saut dans le monde de la passion la plus folle. Une demi-heure plus tard, Omar se tient la tête en ressassant : — Oh ! Mon Dieu ! Qu'avons-nous fait ! Oh ! Mon Dieu ! Qu'avons-nous fait ! Oh ! Mon Dieu ! Qu'avons-nous fait ! Oh ! Mon Dieu ! Qu'avons-nous fait ! — Arrête ! s'écrie Nacéra. Nous avons fait ce que font un homme et une femme, normalement constitués, quand ils sont seuls entre quatre murs et que personne ne les voit ! —Oh ! Mon Dieu ! Qu'avons-nous fait ? Oh ! Mon Dieu ! Qu'avons-nous fait ? — D'accord...Tu veux vraiment savoir ce que nous avons fait ? D'après mes calculs, nous avons peut-être conçu aujourd'hui notre bébé ! Alors si tu ne veux pas qu'il naisse en dehors du mariage, tu as intérêt à faire vite...Au bout de trois mois, la femme enceinte ne peut plus cacher son ventre. — Oh ! Mon Dieu que vais-je faire ? Oh ! Mon Dieu que vais-je faire ? Oh ! Mon Dieu que vais-je faire ? — Là aussi, je peux te répondre, Omar. Demande d'abord ma main et marions-nous le plus vite possible. Mon trousseau est prêt. L'appartement aussi. Dès demain, je demanderai au frère d'une amie, qui est entrepreneur en bâtiment, de ramener ses peintres et ses maçons pour le retaper. Je m'occupe également des meubles...J'achèterai tout chez mon oncle ! Nous le payerons après la fête, par tranches. Qu'est-ce que tu en penses ? Omar ne répond pas. Tout ce qui était en train d'arriver le comblait d'aise, mais en même temps le terrifiait. Il n'avait jamais aimé la précipitation. (A suivre...)