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Du traditionnel au renouveau
Publié dans Info Soir le 25 - 07 - 2013

Itinéraire - Le chaâbi est une musique suivie, très écoutée et appréciée.
Elle reste donc toujours populaire et d'actualité malgré la contagion des musiques internationales et la globalisation de la scène musicale algérienne. Le chaâbi est un moment partagé, faisant encore et toujours vibrer les cœurs. Si le chaâbi s'apparente à une tradition, à un patrimoine, il n'en demeure pas moins qu'il est aussi et toujours pratiqué par des jeunes. Et à chaque époque, ses nouvelles voix. En effet, le chaâbi n'est pas une culture musicale figée, il est intemporel.
Déjà à l'époque, M'hamed El Anka a apporté sa touche de rénovation et la génération qui l'a suivi a été marquée par d'autres noms qui, toujours soucieux de le renouveler, ont mené un travail d'innovation.
«A l'époque, Mahboub Bati a ravivé le chaâbi», dira Mourad El Baez, et de renchérir : «On l'appelait communément le chaâbi moderne. Même El Badji s'est essayé à le moderniser en y introduisant de nouveaux airs, de nouveaux accents... Il a actualisé la mélodie et a, par ailleurs, revu le texte le rendant plus léger et sa compréhension plus accessible à l'ensemble de la société.»
Par opposition au chaâbi classique où le phrasé musical était soutenu et où le texte s'avérait dense, appuyé, bien servi, profond et lourd de sens, presque incompris de la majorité du public, puisqu'il fallait avoir une culture complète de tout ce qui est en rapport avec ce genre de musique pour pouvoir en déchiffrer le sens caché de chaque parole, il y a le chaâbi moderne, allégé et aéré.
Si on assistait, avec Mahboub Bati, à une renaissance du chaâbi, celui-ci connaîtra, une génération plus tard, un autre renouveau notamment avec Kamel Messaoudi. Effectivement, ce dernier a donné au chaâbi qui s'est vu diversifié un peu plus, de nouvelles couleurs et une autre manière de le dire textuellement et de l'interpréter musicalement.
«Aujourd'hui, depuis Kamel Messaoudi, le travail d'innovation continue à se faire avec les nouveaux adeptes du chaâbi», affirme Mourad El Baez, estimant qu'en dépit de cette surprenante évolution, l'antique chaâbi trouve toujours un écho auprès du public.
«Cela ne veut nullement dire que l'ancienne manière d'interpréter le chaâbi, pratiquée par ses maîtres, est abandonnée, oubliée. L'ancien chaâbi, sous sa forme traditionnelle, on le retrouve notamment dans les mariages et autres événements artistiques tels que les festivals où les interprètes, fidèles à l'ancienne école, reprennent les anciens textes (les qacidate) et les interprètent sur un air plus actuel selon aussi bien leur sensibilité que leur individualité, histoire de perpétuer la tradition et d'entretenir ce patrimoine, ce legs musical, cette mémoire culturelle collective», explique-t-il. Autrement dit, le chaâbi est un genre confirmé et bel et bien établi qui reste, incontestablement, ancré dans les mœurs musicales algériennes. Il le restera longtemps tant qu'il y a une scène et tant, surtout, qu'un public est toujours là pour l'apprécier. «Il a de beaux jours devant lui, et avec les générations montantes, on peut dire que la relève est assurée et que l'avenir du chaâbi ne peut être que prometteur», assure Mourad El Baez.


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