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Suspense
La Corruptrice (72e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 08 - 2013

Résumé de la 71e partie - Me Boitard téléphone au docteur pour l'informer du suicide de sa femme...
«Où est le revolver ?» - «Il est resté sur le carrelage de la salle de bains, docteur, là où il était quand j'y suis entré.» - «Je crois, mon cher maître, qu'il serait préférable de ne rien toucher avant l'arrivée de la gendarmerie.» - «Vous voulez que je prévienne les gendarmes ? Mais ce n'est pas possible ! Ça va faire un scandale épouvantable !» - «Vous ne pouvez et n'avez même pas le droit de faire autrement, maître Boitard. Malheureusement, mon rôle est terminé : je ne puis que constater le décès, mais ses circonstances sont tellement exceptionnelles qu'il m'est impossible d'en établir le certificat avant qu'une enquête ne soit faite.» - «Vous avez raison : je perds la tête !» - «Je m'excuse de vous le demander en un moment aussi pénible, maître Boitard, mais enfin pourquoi a-t-elle fait ça ?»-«Pour- quoi ?» Le malheureux homme passa sa main sur son front. Je compris qu'il se posait la même question depuis la première seconde où il avait vu sa femme étendue dans le cabinet de toilette. Ma question était stupide et déplacée. J'essayai de la réparer : - «Voulez-vous que je téléphone tout de suite au brigadier Chevart ? C'est un garçon pondéré et compréhensif. Il ébruitera la nouvelle le moins possible.» «Je vous remercie, docteur. Faites ce que vous estimez être votre devoir.»
J'appelai le brigadier qui fut là quelques minutes plus tard. Il me posa un certain nombre de questions précises ainsi qu'à maître Boitard et à la bonne avant de conclure : - «Aucun doute possible sur le suicide... Ce revolver était à vous, maître Boitard ?» - «Oui, je n'y ai pas touché depuis des années... II restait dans l'un des tiroirs de la table de nuit... Ma femme m'avait même dit : Tu ne devrais pas laisser cette arme ici, mais l'enfermer à clef dans un tiroir de ton bureau... Un jour il y aura un accident !» - «Pourquoi n'avez-vous pas suivi ces sages conseils, maître Boitard ?» demanda le brigadier. - «Pour l'unique raison que j'ai toujours donnée à ma femme : si des cambrioleurs essaient de s'introduire dans mon étude, ce sera vraisemblablement la nuit... Je dois donc garder cette arme à portée de ma main.» - «C'est juste, maître Boitard. Une étude de notaire de province peut être tentante pour des voleurs...D'autant plus que vous devez avoir des fonds assez importants dans votre coffre ?» - «Oui... la question que vous venez de me poser au sujet de ce revolver, brigadier, me remet brusquement en mémoire une phrase que ma pauvre femme m'a dite la semaine dernière...» Et il ajouta, après une seconde d'hésitation : - «Nous étions déjà couchés, Jeanne et moi, lorsqu'elle ouvrit le tiroir de la table de nuit et me demanda en désignant le revolver : Es-tu bien sûr qu'il marche encore ?» Je lui répondis qu'il n'y avait aucune raison pour que l'arme ne fonctionne pas. Elle me dit alors en refermant le tiroir : «Tu en ferais une drôle de tête s'il ne tirait pas au moment où des voleurs seraient devant toi ! C'est tout, brigadier.» (A suivre...)


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