Parlement-session La session d'automne du Parlement avec ses deux Chambres s'est ouverte ce lundi matin. L'ouverture de la session a eu lieu conformément aux dispositions de l'article 118 de la Constitution et l'article 5 de la loi organique régissant l'organisation de l'APN et du Conseil de la nation, ainsi que les relations fonctionnelles entre les deux Chambres du Parlement et le gouvernement. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, avait affirmé lors de la clôture de la session de printemps du Parlement le 6 juillet dernier, que l'action législative «n'a pas connu l'intensité habituelle enregistrée lors des précédentes sessions». Cependant, a-t-il dit, «les textes juridiques examinés et adoptés lors de cette session revêtent une importance particulière, car traitant dans leur ensemble d'aspects socio-économiques importants». M. Bensalah a cité la loi sur la formation et l'encadrement des jeunes, la loi relative aux conditions d'exercice des activités commerciales, la loi portant organisation du métier d'avocat, adoptée lors de la session de printemps par la Chambre basse et qui sera soumise au Conseil de la nation au «début de la session d'automne». Economie-croissance-prospective Bachir Messaïtfa, le secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et des Statistiques, a souligné que «L'Algérie tente d'atteindre un taux de croissance annuel de 7 % en 2015» pour rejoindre les BRICS, groupe de pays composé du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud. Le secrétaire d'Etat a précisé au Forum du quotidien DK News que ces prévisions sont basées sur plusieurs éléments dont «le niveau des ressources naturelles du pays, l'existence d'une volonté politique et une important stock de réserves de change». La contribution du secrétariat d'Etat au renforcement des capacités de l'Algérie pour la réalisation de cet objectif a été déclinée par M. Messaïtfa qui évoque le lancement d'études portant sur l'amélioration des capacités de production de l'agriculture, l'industrie, l'énergie et les mines, ainsi que l'amélioration de la qualité des soins de santé et de l'éducation. Il s'agit également, a-t-il souligné, de renforcer la capacité des entreprises à exporter pour sortir de leur position défensive, à condition que les PME parviennent à «s'éloigner du modèle familial» pour que l'Etat ne soit pas le pourvoyeur de la valeur ajoutée et de la croissance», a-t-il précisé. Enfance-médias-concours L'édition 2013 du «Prix national des médias», lancé par la Radio algérienne et le bureau de l'Unicef en Algérie, est consacrée au thème des «enfants invisibles et oubliés», ont indiqué dimanche les organisateurs dans un communiqué. Le «Prix national des médias» récompense les meilleurs produits journalistiques qui traitent de «la situation des enfants en Algérie et les défis auxquels ils font face», expliquent les organisateurs, précisant que le thème retenu pour cette édition, lancée à la mi-août, est «Les enfants invisibles et oubliés». Les organisateurs du Prix entendent par «enfants invisibles et oubliés», ceux qui sont «porteurs d'handicaps, évoluant en dehors du système scolaire ou les abandonnés», des catégories d'enfants souvent marginalisés. Les prix sont «non financiers» et seront attribués selon le communiqué, à six catégories d'expression médiatique : la télévision, la radio, la presse écrite, la presse électronique, la photographie et la caricature.