Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé à la chaîne américaine CBS qu'il réfutait être derrière l'attaque chimique du 21 août, a rapporté hier, dimanche, le journaliste de CBS qui l'a interviewé à Damas. «Il a nié avoir quelque chose à voir dans cette attaque», a affirmé le journaliste Charlie Rose sur CBS, alors que Washington menace Damas de frappes militaires, accusant le régime syrien d'avoir perpétré cette attaque. «La chose la plus importante qu'il ait dite, c'est ‘qu'il n'y a pas de preuve que j'ai utilisé des armes chimiques contre mon peuple'», a ajouté le journaliste américain. Des extraits de l'interview avec le dirigeant syrien devaient être diffusés, ce lundi matin, par la chaîne, puis l'intégralité ce soir sur une autre chaîne PBS. Le président syrien a aussi dit «qu'il ne savait pas nécessairement s'il y aurait une frappe» en Syrie mais que les Syriens s'y «étaient préparés du mieux qu'ils le pouvaient», selon M. Rose. Le dirigeant syrien a aussi «un message pour les Américains, que s'engager dans des guerres et des conflits au Proche-Orient n'avait pas été une bonne expérience» pour eux, a ajouté M. Rose.