M. Madani, chef cuisinier et enseignant à l?école de cuisine et de pâtisserie Cible Ecole de Didouche-Mourad, estime : «Avant, on ne reconnaissait pas la valeur du chef cuisinier ou pâtissier qu?on appelait ??tebakh?? alors qu?avec l?ouverture des écoles privées, le chef cuisinier est considéré à sa juste valeur en tant que connaisseur du goût, mais aussi pour sa large culture générale.» Un avis qui n?est pas partagé par plusieurs enseignants de pâtisserie rencontrés dans plusieurs écoles de pâtisserie d?Alger qui affirment : «Nous sommes dévalorisés et les écoles privées nous surexploitent pour une minable paie.» Un enseignant de pâtisserie dans une école privée d?Alger soutient amèrement : «Nous sommes payés pour la séance et percevons un misérable pourcentage alors que nous avons plusieurs élèves par classe auxquels nous apprenons passionnément la pâtisserie.»