Résumé de la 3e partie - Même si les choses paraissent être redevenues normales, le copilote tient à vérifier que l'incendie mystérieux a bel et bien été éteint. Le commandant attend des nouvelles de son OPL lorsqu'un nouveau problème se présente... En effet, un des voyants vient de s'allumer (le Master Cotion), signe que des systèmes électriques répartis dans l'avion, y compris dans le poste de pilotage viennent de tomber en panne. «En fait tous les systèmes sophistiqués de navigation et de contrôle ont rendu l'âme. Je me suis donc retrouvé tout à coup avec trois instruments moteurs et quatre instruments de vol très primitifs. Comme ceux avec lesquels on pilotait les bombardiers pendant la Seconde Guerre mondiale», indique le commandant. A l'annonce des pannes en cascades, il contacte le centre de contrôle aérien le plus proche. «Allô central. Nous avons un problème électrique. La communication pourrait être coupée», indique le commandant à la tour. L'OPL Claude Wimey est à l'arrière de l'appareil. La poignée de la porte de toilettes est brûlante. Il n'essaie même pas de l'ouvrir. Face un éventuel incendie, l'équipage n'a d'autre choix que de poser l'appareil le plus vite possible. «ça ne me plaît pas. On va faire une descente d'urgence. Prévenez la cabine», dit l'OPL au responsable de cabine. Mais à peine cette décision prise, l'essentiel de l'alimentation électrique de secours s'interrompt. «Les pannes survenaient en cascades. Et ça s'est compliqué. Nous sommes donc descendus pour atterrir», explique le commandant. «Mayday, Mayday, Mayday», annonce-t-il à la tour de contrôle. L'alerte est donnée. Le petit incident a dégénéré en alerte générale. «Air Canada 797, incendie à bord. Nous descendons.» La ville la plus proche est Cincinnati dans l'Etat de l'Ohio, aux Etats-Unis. Elle est à 45 kilomètres et l'avion peut y parvenir. Le commandant descend d'abord à 1 500 mètres. L'équipage utilise les batteries de sécurité. Une bonne partie des instruments de bord ne fonctionne plus. «Il ne nous restait que la batterie auxiliaire de courant continu, qui ne sert que pour les radios», explique le commandant. Et les problèmes ne se limitent pas aux instruments. Le commandant constate en effet qu'une partie de l'avion ne fonctionne pas comme il devrait. L'empennage horizontal de la queue du DC 9 ne bouge effectivement plus... (A suivre...)