Résumé de la 3e partie - Quand Ammar découvre le lieu de résidence de la fille que son fils veut épouser : c'est le choc. Il s'agit de la fille sur qui il avait des visées. Après avoir bu une autre gorgée d'eau, la vieille tante donne son point de vue : — Ne précipitons pas les choses ! Laissons passer quelques jours ; peut-être que Ammar finira par comprendre que ce n'est pas une fille de vingt-cinq ans qu'il lui faut... Il a cinquante-six ans. Et puis, tel que je le connais, il finira par se ressaisir. — Et moi que vais-je faire ? l'interroge Hocine. Je n'oserai plus rentrer à la maison. — Ah ! Non... Il faut faire face aux problèmes de la vie. Nous allons rentrer à la maison et nous expliquer, tous, une bonne fois pour toutes sur ce problème. Il n'est pas question que chacun boude et broie du noir dans son petit coin. Ce n'est pas cela qui réglera notre problème. En début de soirée, toute la famille est réunie. La bonne, qui d'habitude cuisinait pour la famille depuis la mort de l'épouse d'Ammar, a bénéficié d'un congé exceptionnel. C'est Ammar qui commence à parler. Il est très calme et semble disposé à trouver un arrangement. Il a rapporté deux poulets rôtis, des fruits et de la limonade. — Tu sais Hocine, tu es mon fils unique... Je t'aime par-dessus tout. Mon rêve a toujours été que tu deviennes un grand médecin... Pas un généraliste mais un spécialiste. Je t'ai toujours souhaité le plus grand bonheur... Or, voilà que toi, tu te mets en travers de mon chemin. Tu es devenu le principal obstacle qui m'empêche de refaire ma vie... Je me suis entendu avec Si-Tahar sur la manière avec laquelle il convaincrait sa fille d'accepter de m'épouser... Je sais que j'ai trente ans de plus qu'elle .... Mais que veux-tu ? Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas, dit-on. Oh ! oui, je sais que tu vas me rétorquer que tu l'aimes aussi et que tu te vois mal vivant avec une autre femme... Tout cela, c'est du baratin, mon fils ! (A suivre...)