Résumé de la 4e partie - Ammar tente de négocier avec son fils : son but est de l'amener à se désister en sa faveur. Hocine qui ne croit pas ce qu'il entend, répète les derniers mots de son père : — Tu n'as que trente ans Hocine. Tu peux trouver des milliers de filles plus belles qu'elle. Toutes ne rêveront que de t'épouser. Alors que moi, avec mes cinquante-six ans, je n'ai pas la moindre chance de trouver une autre fille comme elle... — Mais Ammar, le coupe la tante, tu ne sais pas ce que tu dis. Cette fille, d'après ce que j'ai cru comprendre, aime ton fils. Elle ne sait pas que tu as des visées sur elle...Tu ne fais que rêver. — Avec l'argent, tous les rêves se concrétisent. Son père n'a pas dû trouver l'occasion de lui en parler... Mais je sais que tout se passera très bien. Son père, j'ai prévu de lui donner de quoi monter une usine de limonade et de yaourts. Quant à la fille, son père m'a dit que son plus grand rêve c'est d'avoir un laboratoire d'analyses médicales. Je lui rendrai son rêve possible. Tout était au point et voilà que mon fils, la chair de ma chair, n'a rien trouvé de mieux que de s'amouracher d'elle ! — Mais père... comment t'expliquer... ? — Inaal Waldik ! Ne m'explique rien ! Il y a quelque dix-huit millions de belles filles dans le pays qui ne cherchent qu'à être épousées par un bel homme comme toi et c'est celle-là que tu as choisie ? Et tu veux me faire croire qu'il n'y a qu'elle qui t'intéresse ! Tu es contre moi ou quoi ? Sois f'hal et oublie-la ! Pour te récompenser, je te donnerai tout ce que tu voudras. Le cabinet médical que je t'ai promis, tu peux en avoir les clefs dans moins d'une semaine. J'ai déjà pris attache avec un excellent agent immobilier. Il m'a parlé déjà d'un F6 à la rue Didouche-Mourad. Ça te plairait un cabinet médical dans cette rue, hein ? Et puis, si tu veux, je peux te payer une spécialité dans la plus grande faculté de médecine de Paris. (A suivre...)