Résumé de la 9e partie - Yamina et sa mère apprennent que la sœur du jeune homme qui se propose de les aider financièrement, travaille dans la clinique où était prévue l'intervention chirurgicale. Le jeune homme se lève : — Bon, il faut que je m'en aille. Je reviendrai demain après-midi après la grande prière. Je vous rapporterai l'argent et... puis, si ma sœur ne travaille pas, elle viendra avec moi, ainsi, elle vous parlera un peu de cette clinique et de l'intervention que vous devez y subir... De toutes les manières, elle veillera sur vous et vous recommandera à ses collègues... — Yaatk essaha ya wlidi ! que Dieu exauce tous tes désirs... — Et je vous ramènerai cette fameuse bouteille ainsi que la serviette dans laquelle elle était enveloppée. — Ah ! oui, cela nous fera énormément plaisir. Au moment où le jeune homme s'apprête à franchir le seuil de la porte métallique de la villa, la mère de Yamina l'interpelle : «Ah ! Mon fils... une dernière chose.» — Oui ? — Comment te prénommes-tu ? — Abderrezak... — Oh ! Ce n'est pas vrai ! s'écrie Yamina... Vous portez le même prénom que mon père. Oui... C'est pour cela que je me suis dit que notre rencontre n'est pas due au hasard, mais à un miracle dont nous a gratifiées le destin. Après le départ du jeune homme, la mère lève les bras au ciel pour exprimer sa gratitude envers Le Créateur Qui a permis ce miracle sans omettre de remercier son défunt mari pour en avoir été «l'élément déclencheur». Le lendemain, vers 16h, on sonne à la porte. La mère de Yamina sursaute. Elle était presque certaine qu'il changerait d'avis. Il lui suffit de réfléchir un peu pour se dire qu'il faut être tombé sur la tête pour donner 50 millions de centimes à des gens qu'il ne connaissait même pas quelques minutes plus tôt, pense-t-elle. Et alors, il n'allait tout de même pas leur donner 50 millions de centimes en contrepartie d'un litre d'eau remontant à une vingtaine d'années ! C'est de la folie ! Mais en ouvrant la porte métallique, Dahbia réalise que ses soupçons sont infondés. C'est bien le jeune homme de la veille qui a sonné. Et il n'est pas seul : sa sœur l'accompagne... — Ah ! Abderrezak ! Vous êtes revenu ! Et avec votre sœur comme vous nous l'avez dit... — Je fais partie de ceux dont le principal capital réside dans la parole donnée. (A suivre...)