Résumé de la 4e partie - Le commandant essaie de reprendre la main. S'il n'a toujours aucune commande de vol, il parvient cependant à guider l'avion. Mais il découvre vite qu'il ne peut que tourner à droite. A 15h20, le copilote Bill Records contacte par radio le contrôle aérien de Minneapolis. Il explique que les commandes de vol ne fonctionnent plus. Et demande qu'on lui indique une trajectoire de vol vers l'aéroport le plus proche. Les trois hommes n'ont aucune idée de comment ils vont pouvoir atterrir. «Mesdames et messieurs, ici le commandant. Nous avons coupé le moteur 2.» Le commandant annonce le problème moteur aux passagers. Mais il ne dit rien des ennuis de commandes de vol. Les passagers ne sont pas tous rassurés par ses paroles. «On sentait la tension du personnel de bord. C'est dans ces moments-là qu'on se dit : il y a tout de même quelque chose qui ne va pas», raconte une passagère. Le commandant, sait qu'il lutte contre la montre, l'avion chute à raison de 250 mètres par minute. Ils vont très vite tenter un atterrissage d'urgence. A 15h 22, le contrôle aérien informe le vol 232 que la piste la plus proche se trouve dans un petit aéroport régional situé près de la paisible bourgade de Sioux City dans l'Iowa. 15h 25 : à la caserne de pompier de la ville, l'après-midi est des plus calmes. Mais les choses vont bientôt changer. Quand Robert Hamilton, le chef des pompiers, entend l'alerte, il s'attend à un problème de taille. «Je fais ce métier depuis longtemps et on finit par avoir un sixième sens», raconte Robert Hamilton. Quelques minutes plus tard, son intuition se confirme. Le vol UA 232 se dirige droit sur sa ville. Neuf camions de pompiers viennent de toute urgence se poster sur une des pistes de l'aéroport. Le commandant et son équipage doivent trouver un moyen de se poser alors qu'ils sont privés de commandes de vol. Mais avant même qu'ils aient pu trouver une solution à ce problème, ils en découvrent un autre. Le DC10 se met à voler en dents de scie de manière aléatoire et incontrôlable. Les pilotes ont l'impression de se trouver sur un grand huit aérien. «On ignorait combien de temps on resterait en l'air», dit un passager. En sentant les soubresauts de l'avion, Debby Mc Kelby commence à craindre pour sa vie. «J'étais avec mes enfants de 6 et 7 ans et je me suis dit : ‘'Si on doit mourir pourvu que ce soit rapide.''» (A suivre...)