Résumé de la 16e partie - Finalement, Warda, la sœur d'Abderrezak, apporte une bonne nouvelle : l'opération s'est achevée et tout s'est bien déroulé. Abderrezak descend de la voiture suivi de Yamina qui, visiblement, appréhende d'entrer dans la chambre de sa mère convaincue qu'un cauchemar l'y attend malgré les assurances de Warda. Mais fort heureusement, elle découvre que son angoisse n'a pas lieu d'être. Elle découvre une mère plus forte et plus résistante. Elle parvient à sourire et même à murmurer quelques mots. — Ne t'inquiète pas, ma fille, je vais mieux ... — Vous voyez que vous étiez inquiète pour rien, Yamina, intervient Abderrezak. Votre mère va très bien. Et dans quelques jours, elle va nous préparer un bon couscous... Dahbia qui a tout entendu, fournit un grand effort et sourit. Yamina se tourne vers le jeune homme, lui sourit à son tour et lui dit : — Avec ce sourire, ma mère vient de vous dire que votre désir a été enregistré et qu'il sera exaucé dès que possible. Yamina, en réalité, a toujours peur que sa mère reste handicapée après cette opération...Le handicap ? Elle était prête à l'accepter... Elle pourrait tout accepter sauf la mort... Quatre jours plus tard, dans la matinée, Dahbia quitte la clinique non pas à bord de la voiture de sa fille qui ne convenait pas pour la convalescente qu'elle était, mais dans une grande voiture plus spacieuse avec tous les aménagements nécessaires que Abderrezak a louée. Le lendemain, en début d'après-midi alors que Yamina s'apprête à se rendre à son travail, le téléphone retentit. Comme elle est proche du téléphone, elle répond. C'est Abderrezak qui veut déjà avoir des nouvelles de la vieille dame. — Ma mère va très bien grâce à Dieu et grâce à l'aide que vous nous avez apportée... — Rendez grâce à Dieu et grâce à la bouteille d'eau de votre père. Et vous, comment allez-vous ? — Oh ! Ça va beaucoup mieux...Tellement mieux que je me sens en mesure de retourner à mon travail...D'ailleurs je m'apprête à m'y rendre... — Au fait, vous ne m'avez pas dit quelle était votre profession... — J'enseigne l'anglais à l'université et comme le salaire que nous percevons n'est pas suffisant, je donne des cours dans trois écoles privées... — C'est bon...Vous, les profs d'université, vous avez beaucoup de temps libre...Ce serait bête de ne pas le rentabiliser. (A suivre...)