Résumé de la 17e partie - La jeune fille s'apprête à retourner à son travail. Aberrezak lui téléphone pour avoir des nouvelles de sa mère et ils se permettent d'évoquer d'autres sujets. Yamina ajoute : — Comme je me suis absentée pendant une semaine, j'ai des cours à rattraper avec mes étudiants... — Je vous souhaite beaucoup de courage. — Merci ! Au fait, pour le couscous que ma mère vous a promis, je pense qu'il sera disponible la semaine prochaine. — Le couscous ? Non, je plaisantais. L'essentiel est que votre mère se rétablisse et qu'elle n'ait plus ses douleurs. Dites à votre mère de ne pas se casser la tête pour ce couscous. D'abord moi, je serai très occupé toute cette semaine et la semaine suivante. Oh ! Mon Dieu ! Quelle histoire ! Ce couscous, c'était juste ma façon de convaincre votre mère qu'elle guérira et continuera à mener une vie normale ! — Oui, j'ai compris. Il s'agit d'une vie normale pleine de couscous ! — Oh ! Yamina... De toutes les manières avec ou sans couscous je reviendrai vous voir ! — Vous serez toujours le bienvenu, Abderrezak... — Merci... Allez, je vous laisse. Prenez bien soin de votre maman. Avant de sortir, elle alla voir sa mère dans sa chambre. — Alors, maman comment te sens-tu ? — Je me sens très bien. Je suis un peu fatiguée, cela va de soi. Je ne suis plus jeune. Tu étais au téléphone ? — Oui, Abderrezak a téléphoné pour avoir de tes nouvelles. — Je ne me rappelle pas avoir vu d'homme aussi gentil et aussi serviable. Quand je pense qu'aucun de mes deux frères ne m'a téléphoné depuis presqu'une année pour savoir comment j'allais bien qu'ils soient au courant de ma maladie... Ah ! Mais maintenant, je comprends pourquoi tu détestais tes deux oncles. — Oh, maman, s'il te plaît, ne me parle pas d'eux. Je me sens si bien aujourd'hui. Ne me gâche pas ma journée. Elle a si bien commencé. — Je te comprends. Abderrezak commence à s'installer confortablement dans ton cœur. C'est un brave garçon. Je suis sûre qu'il est célibataire et que... — Oh ! Maman, ne te fatigue pas. Il n'est peut-être pas encore marié, mais il doit avoir une femme dans sa vie. Il doit être en train d'attendre le moment propice pour se marier. — Et moi, je te dis qu'il n'a pas de femme dans sa vie et que celle qui entrera dans sa vie ce sera toi... (A suivre...)