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500 brûlés annuellement à Douéra !
Publié dans Info Soir le 12 - 01 - 2014

Pression - «Les malades sont refoulés, d'autres meurent et d'autres encore sont installés à même le sol.»
Cinq cents brûlés lourds sont reçus annuellement par l'hôpital de Douéra selon le Pr Kismoune Mahfoud Hafida, chef de l'unité de chirurgie takouime avec un taux de 12,82 % de décès. 60 % des brûlés sont des femmes et leurs enfants.
Le Pr Kismoune déplore que beaucoup de brûlés arrivent à son service dans un état lamentable et au stade de complications après avoir été reçus dans leurs hôpitaux locaux non spécialisés pendant plusieurs mois. «Plusieurs sont restés aux urgences de ces hôpitaux ou en réanimation sans avoir reçu de soins adéquats par ignorance des médecins qui se contentent souvent de faire les pansements uniquement. 80 % arrivent chez nous avec des séquelles dont les déformations.
Ce qui nous complique souvent la prise en charge et mène vers 80 % de décès», regrette-t-elle recommandant l'évacuation, au maximum après 15 jours de la survenue des brûlures. Mais en parallèle, les services des brûlés de Douéra et d'Alger, selon le Pr Kismoune, ne peuvent répondre au nombre important de cas. Douéra a une capacité de 50 lits. «Les victimes sont refoulées, d'autres meurent et d'autres sont installées à même le sol. L'annexe de Constantine existe mais on reçoit ses malades par faute de places.» Le brûlé a besoin de grandes quantités de pansements qui doivent être changés 1 jour sur 2 par anesthésie générale. Certains doivent, selon le Pr Kismoune, quitter l'hôpital une heure après la chirurgie faute de places. Il leur faut une résidence près de l'hôpital pour leur faciliter la tâche à eux et à nous afin de ne pas aller vers la phase de l'infection et la complication de la brûlure. Beaucoup ne suivent pas à cause du manque de moyens de déplacements et de l'éloignement. Mal placé, le pansement colle à la peau et dans certains cas, même les doigts collent.
Ce qui aggrave le traitement et la cicatrisation. En outre, la tenue spéciale du brûlé est indispensable. Mais elle coûte trop cher. «Toute chirurgie réparatrice prend de 6 à 8 heures au bloc opératoire par unité (pour chaque partie comme la joue, le front, la bouche..).
Il y a des déviations et des rétractions en cas de non-port des tenues ou des masques en tissu ou en verre». Le brûlé de la tête aux pieds doit avoir une tenue qu'il doit changer tous les 3 mois. Elle coûte plus de 40 millions de centimes. «On fait du social pour les démunis avec les bienfaiteurs qui ne peuvent pas aider pendant de longues durées. On les oriente vers les mosquées et les gens ayant la zakate», a révélé le Pr Kismoune.


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