Résumé de la 1re partie Le roi Salahedine avait neuf épouses, mais aucune ne lui avait encore donné de descendance. Le lendemain, Sara envoya les yeux des huit épouses, dans un coffre, à son père, Kamar Ezzaman, en le priant de les cacher au fond d'une fontaine. Les huit femmes aveugles ne purent protéger leurs nourrissons. Seule, la neuvième, grâce à l'?il qui lui restait, put veiller à ce que fût épargnée la vie de son fils, Amir. Durant des années, Amir vécut sous terre avec sa mère. Lorsqu'il devint un vigoureux jeune homme, il l'interrogea sur son père. La mère conta son triste destin à son fils. Amir l'embrassa et se rendit aussitôt chez le roi. Le roi Salahedine se réjouit vivement d'apprendre que, devant lui, se tenait son propre fils et il lui témoigna ses faveurs et son amour. Sara prit peur et réfléchit au moyen d'évincer Amir. Elle avoua donc au souverain qu'elle était la fille du roi des géants, Kamar Ezzaman. Elle lui conseilla également d'envoyer son fils en apprentissage chez son père et elle promit que le roi géant ferait du garçon un être aussi fort que lui. Puis elle écrivit une lettre à son père, qu'elle confia à Amir, afin qu'il la lui remette. Dans cette lettre, elle recommandait à son père de tuer le garçon immédiatement. Avant de partir, le fils du roi s'en alla prendre congé de sa mère et de son brave oncle Fatih. Il leur parla de la lettre écrite par Sara. L'oncle eut un mauvais pressentiment. Il lut la lettre en secret et l'échangea contre une autre, sur laquelle il avait écrit : «Celui qui t'apportera cette lettre est ton petit-fils Amir. Prends soin de lui et enseigne-lui tous tes sortilèges. Ensuite, tu lui remettras le coffre, caché au fond de la fontaine, contenant les yeux des huit femmes puis, tu le renverras d'où il vient.» Le roi des géants se réjouit de connaître son petit-fils et lui transmit sa force et son savoir avec joie. Quand Amir maîtrisa tous les arts de la guerre et tous les sortilèges, le roi des géants lui dit : ? Rentre chez toi, mon cher petit. Qui sait ? L'ennemi menace peut-être le royaume des tiens... A présent, tu possèdes tant de force que tu pourras le vaincre. (à suivre...)