Résumé de la 21e partie ■ Par un jeu de questions - réponses, le vieil Abdellah veut amener quelques villageois en qui il a confiance, à découvrir qui est le profanateur des tombes Sahnoun hasarda : — A première vue, on est tenté de penser à un tailleur ? Le vieux Abdellah s'exclame : — El hamdoullah ! Sahnoun, tu as suivi le même raisonnement que moi et tu as pensé à un tailleur. Et qui est le tailleur dans notre village ? Les yeux de Zoubir deviennent aussi grands que ceux d'un taureau : — Ne me dis pas, Da Abdellah, que dans ton esprit, le coupable c'est Lounès le tailleur ? Ce n'est pas possible ! C'est quelqu'un qui est très sensible. Il ne ferait pas de mal à une mouche. Et de là à penser qu'il déterre des cadavres, c'est insensé... Non... Ce n'est pas lui... — J'ai réagi comme toi Zoubir, quand j'ai pensé à lui... Je souhaite me tromper... Mais hélas ! Je suis sûr que c'est lui, notre monstre ! — Moi, j'ai du mal à croire que le coupable c'est Lounès. Le vieil Abdellah regarde les deux hommes et leur avoue : — Je m'attendais à votre réaction... Et la manière avec laquelle vous venez de réagir me conforte dans mon idée de faire appel à deux autres témoins. Deux hommes parmi les plus honnêtes du village qui me soutiendront lorsqu'on annoncera à tout le monde qui est le monstre qui nous a fait vivre des jours cauchemardesques. Puis, ayant réfléchi un peu, il ajoute en direction de Sahnoun : — Toi, Sahnoun, il y a une seconde raison qui m'a poussé à faire appel à toi. — Laquelle, Da Abdellah ? — Ta maison se trouve juste en face de celle de Lounès le tailleur. — Tu veux que je le surveille ? — Oui... — Il faut faire en sorte que l'on sache quand il sort de chez lui et quand il est chez lui... Et si dans son allure quelque chose semble vouloir dire qu'il se rend dans un lieu lointain, ou qu'il s'apprête à accomplir quelque besogne partiulière, alors à ce moment-là, il n'y a pas lieu d'hésiter : il faut le suivre. (A suivre...)