Résumé de la 12e partie ■ C'est la consternation au village : les trois personnes chargées de surveiller la tombe du vieux Tahar, ont découvert que les exhumations étaient l'œuvre d'un être humain utilisant une pioche fabriquée par Ali le forgeron. Ali se tait un moment avant de poursuivre : — Difficile de dire à qui appartient cette pioche parce qu'il m'arrive de vendre mes pioches au marché hebdomadaire ou de les troquer contre d'autres marchandises. — Tu veux dire que celui qui s'apprêtait à déterrer le corps du pauvre Tahar n'est pas de notre village ? — C'est une possibilité. Je pense que celui qui déterre les cadavres n'est pas de notre village parce que tout le village sait qu'il y a trois volontaires pour surveiller la tombe du défunt. — Oui, tu as raison...Il faut être fou pour aller profaner une tombe que trois hommes surveillent. Donc c'est quelqu'un d'un autre village ! Le vieux Abdellah se tait un moment puis dit aux trois hommes. — Rentrez chez vous, mais, demain matin, avant le lever du jour, nous nous retrouverons ici pour nous rendre au cimetière. Je crois que j'ai le moyen de savoir si ce profanateur est de notre village ou pas. Allez, bonne nuit et à demain. Le lendemain, cheikh Abdellah, Hocine, Ali et Zoubir se rendent au cimetière. Et là, une autre surprise les attend. Ils trouvent le corps du vieux Tahar exhumé et sans linceul. Le vieux Abdellah regarde les trois hommes un moment puis une grimace lui déforme les lèvres. — Pourquoi cette grimace ? lui demande Hocine. — Parce qu'avec cette autre profanation, je suis presque sûr que notre monstre est quelqu'un de notre village ! — C'est quelqu'un de notre village ? s'écrie Zoubir. — Qu'est-ce qui te permet d'être aussi catégorique, cheikh Abdellah ? fait Ali. (A suivre...)