Résumé de la 19e partie ■ Le vieil Abdallah évoque avec l'amine du village dont il est l'hôte, un point commun à toutes les exhumations. Cheikh Abdallah dit sur un ton solennel : — C'est bizarre en effet. Lorsque nous saurons pourquoi les linceuls disparaissent, nous découvrirons le coupable. Maintenant, je dois me rendre dans les autres villages où des profanations similaires ont eu lieu... Si les habitants de ces villages ont constaté le même phénomène, cela voudrait dire que mes soupçons sont justes. Et il ne nous restera plus qu'à surprendre le profanateur au moment où il s'apprêterait à commettre son horrible besogne. — Le vieil Abdellah se rend dans trois autres villages où il apprend la même chose : à chaque fois qu'un cadavre est déterré, le linceul blanc qui le recouvrait disparaît. Ce détail est commun à toutes les profanations sans exception. A la suite de ces informations, il estime qu'il en sait suffisamment pour retourner dans son village. En cours de route, il pense beaucoup à ce détail et à la manière de confondre le profanateur. Il sait qui c'est. Il en est plus que certain... Quand Cheikh Abdellah est arrivé au village, au crépuscule, il se rend chez Zoubir pour lui restituer son cheval et pour l'inviter à une discussion très sérieuse chez lui. — Ta tournée dans les villages des montagnes a été fructueuse, si j'ai bien compris, Da Abdellah ? — Oui... Quand tu viendras chez moi, je t'expliquerai ce que j'ai trouvé. — Tu sais qui est le coupable ? — Oui... Je te le dirai aussi... Ah ! Essaie de ramener avec toi, Sahnoun le berger. Je dois le mettre au courant aussi. Je te dirai pourquoi, tout à l'heure. Quelques minutes plus tard, Zoubir le bûcheron et Sahnoun le berger, se retrouvent chez cheikh Abdellah. D'une voix triste et à peine audible, celui-ci leur dit : — Je vous ai appelés pour vous annoncer le nom de celui qui nous a empoisonné l'existence. (A suivre...)