Palestine : mesures Le président palestinien, Mahmoud Abbas, a annoncé, hier samedi, qu'il va prendre des mesures dans les limites des «traités internationaux» si Israël ne relâchait pas un contingent de prisonniers qui doit être libéré le 29 mars. Lors de la reprise des négociations de paix en juillet sous l'égide des Etats-Unis, Israël s'est engagé à relâcher 104 prisonniers palestiniens en quatre phases, dont les trois premiers contingents, de 26 chacun, ont déjà été libérés. «S'ils ne sont pas relâchés, il s'agira d'une violation de l'accord, et cela nous autorise à agir de la façon que nous jugerons la plus appropriée, dans le cadre des traités internationaux», a averti M. Abbas. Des ministres israéliens ont émis des doutes sur la libération du quatrième contingent de prisonniers palestiniens, si les négociations de paix n'aboutissent pas. Trois jeunes Palestiniens ont été tués, hier samedi, dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie par l'armée israélienne, ont indiqué des sources sécuritaire et médicale. Selon les mêmes sources, au moins quatorze autres palestiniens ont été blessés, dont deux grièvement, dans des affrontements avec la population lors de cette agression. Trois jours plus tôt, un jeune Palestinien avait été tué par l'armée d'occupation israélienne dans un autre secteur de Cisjordanie. Selon les autorités palestiniennes, 57 Palestiniens ont été tués et 900 ont été blessés par les forces israéliennes depuis la reprise du processus de paix, en juillet. Venezuela : manifestations Quelques milliers de manifestants ont encore défilé, hier samedi, à Caracas, contre «la dictature» gouvernementale, tandis que des étudiants favorables au pouvoir marchaient contre «la violence fasciste» de l'opposition. Dans le centre-ville, à majorité «chaviste», une foule d'étudiants était mobilisée pour soutenir le pouvoir et dénoncer des attaques contre l'Université expérimentale des Forces armées. «Nous sortons manifester contre le fascisme, dire stop à ces barricades assassines», a clamé un des participants. Le président Maduro s'est joint à ses partisans dans l'après-midi et s'en est pris à «la droite vénézuélienne qui a dérivé vers des expressions extrémistes néo-fascistes». «Cela se nomme terrorisme, vandalisme, fascisme», a poursuivi le président, qui se dit victime d'une tentative de coup d'Etat. Somalie : bataille Les forces du gouvernement somalien, appuyées par celles de l'Union africaine (Amisom) ont repris, hier samedi, une nouvelle localité aux shebab. Les troupes somaliennes et celles de l'Amisom ont mené une dure bataille devant Qoryooley, dans la région côtière de Basse-Shabelle, puis ont pris le contrôle de la ville, se rapprochant de Barawe, la base des shebab sur la côte, ont raconté des témoins. Barawe est situé entre la capitale somalienne Mogadiscio, siège du gouvernement soutenu par la communauté internationale, et le port de Kismayo, dans le sud, contrôlé par les troupes kenyanes de l'Amisom. Le représentant de l'ONU en Somalie, Nicholas Kay, avait présenté, le 11 mars, l'offensive lancée par la force africaine début mars comme potentiellement «l'avancée militaire la plus importante et la plus ample géographiquement depuis la création de l'Amisom» en 2007.