Depuis l'instauration du pluralisme politique, né au lendemain du référendum constitutionnel du 23 février 1989, jamais une élection, en Algérie, n'a été aussi controversée, comme celle du 17 avril prochain, une date ouverte sur toutes les probabilités. Ira-t-on, pour la première fois, vers un second tour ? Assistera-t-on à la naissance d'un contre-pouvoir politique ? Cette élection présente-t-elle vraiment des risques de chaos comme le prédisent certains observateurs ? Tandis que la campagne électorale touche à sa fin, beaucoup d'indices plaident pour un taux d'abstention des plus élevés.