Rappel ■ En date des 9, 10 et aux premières heures de la journée du 11 février 2006 des pluies diluviennes se sont abattues sur les campements de réfugiés sahraouis dans la région de Tindouf. Ces pluies ont provoqué des torrents ainsi que des coulées de boue qui ont causé des dégâts considérables sur les habitations en terre (argile) des réfugiés sahraouis établis à Aousserd, Smara, El-Ayoun et au camp du 27-Février. L'inondation et l'effondrement de plusieurs habitations engendrant l'évacuation des populations sinistrées, ont été enregistrés par les différentes organisations présentes (UNHCR, PAM, ONG et autorités locales sahraouies). Les populations touchées se sont réfugiées sur les hauteurs des campements. Les torrents provoqués par les intempéries ont emporté une grande partie de leurs biens (couvertures, matelas, vêtements, produits alimentaires...) et ont considérablement affecté les réserves d'eau individuelles et collectives ainsi que les installations sanitaires qu'il fallait réhabiliter. Les projets sont financés par la Commission européenne (ECHO). Les travaux réalisés consistaient entre autres, en la réfection de la toiture pour garantir une meilleure étanchéité, plus durable dans tous les centres de santé de toutes les daïras de El-Ayoun Aousserd et de l'Ecole du «27-Février». Il s'agissait aussi de la mise en place d'un faux plafond, de la réfection des enduits sur les murs extérieurs et intérieurs pour éviter toutes les infiltrations qui pourraient occasionner un affaiblissement de la structure en terre, la réfection de la peinture extérieure et intérieure, le changement des portes et fenêtres (avec protections métalliques), la mise en place d'une chape de béton dans la cour intérieure, afin de limiter la poussière et faciliter l'écoulement des eaux et l'hygiène, la construction ou la rénovation des tables de travail dans les salles de soins, la pose de faïence sur les murs des salles d'eau, et enfin la mise en place d'un système de tuyauterie pour garantir l'alimentation en eau des toilettes et des salles de soin. Ce n'est pas tout. ECHO est intervenu aussi à Hôpital national de Rabouni où il était question de la réfection des enduits sur les murs extérieurs et intérieurs pour éviter toutes infiltrations qui pourraient occasionner un affaiblissement de la structure en terre, changement des portes et fenêtres (avec protections métalliques), la réfection de la toiture pour garantir une meilleure étanchéité, plus durable, la réfection de la peinture extérieure et intérieure, la réhabilitation du système d'alimentation électrique, la réhabilitation des installations sanitaires et de plomberie. Lire demain notre dossier : «Les jeunes sahraouis et l'espoir du retour»