Jordanie : échange La Jordanie a remis à Tripoli un jihadiste libyen en échange de son diplomate libéré près d'un mois après son enlèvement en Libye. «La semaine dernière Mohamed Saïd Al-Doursi a été remis aux autorités libyennes conformément à un accord conclu» avec la partie libyenne, a déclaré le ministre chargé des Affaires parlementaires en allusion à l'accord d'extradition qui a permis la libération du diplomate jordanien Fawaz al-Aitan. Mohamed Saïd Al-Doursi, alias Mohamed Al-Noss, était détenu en Jordanie depuis plus de sept ans pour son implication présumée dans la planification d'un attentat à l'aéroport d'Amman. Selon des sources libyennes, les ravisseurs de l'ambassadeur jordanien ont réclamé en échange la libération de ce jihadiste. Ukraine : acceptation Le Président russe, Vladimir Poutine, «soutient» la médiation de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe en vue d'une désescalade de la crise en Ukraine. «Dans un appel téléphonique, Vladimir Poutine a déclaré (au président de l'OSCE Didier Burkhalter) que la Russie soutenait la feuille de route et l'engagement de l'OSCE en Ukraine», a indiqué l'organisation. L'acceptation de M. Poutine signifie que le plan de l'OSCE a, à présent, reçu des «réponses positives» de la Russie, de l'Ukraine, de l'Union européenne et des Etats-Unis, a souligné l'Organisation. La feuille de route de l'OSCE, élaborée la semaine dernière, «indique une voie pragmatique pour passer d'une logique d'escalade vers une logique de coopération et de renforcement de la stabilité sur le terrain», a ajouté l'OSCE. ONU - Soudan du Sud : création Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a estimé, hier, qu'il fallait envisager la création d'un «tribunal spécial» pour juger les responsables d'exactions dans le conflit au Soudan du Sud. S'exprimant devant le Conseil de sécurité, M. Ban a repris les termes d'un récent rapport de la mission de l'ONU sur place (Minuss) selon lequel «il y a des motifs raisonnables de croire que des crimes contre l'humanité (...) ont été commis» au Soudan du Sud. «Il faut envisager un tribunal spécial ou hybride, avec une implication internationale», a-t-il dit en soulignant le «besoin de justice». Des tribunaux de ce genre ont été mis en place dans des cas tels que le génocide au Rwanda ou au Cambodge, ou encore l'ex-Yougoslavie.