Aboutissement Le syndicat, qui a entamé sa troisième semaine de grève, semble enfin voir le bout du tunnel. Mohamed Messaoui, président du bureau régional du Centre du Snpsp, a indiqué, hier, que la réunion qui s?est déroulée la semaine dernière entre le syndicat et les responsables du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en présence des représentants des services du Chef du gouvernement, de la Fonction publique et de l'inspection du travail, a été sanctionnée par un accord sur les points essentiels à examiner et à concrétiser sur le terrain à court terme dans le cadre d'une commission ad hoc, qui sera créée à cet effet. Les praticiens spécialistes semblent ainsi voir enfin le bout du tunnel, alors que la grève illimitée qu?ils ont poursuivie en est déjà à sa troisième semaine. Il faut dire que la plupart des établissements sanitaires du pays ont été paralysés. Par ailleurs, hier, tard dans la soirée, une autre réunion a été tenue entre les syndicalistes et les responsables de la tutelle pour mettre au point ces résolutions et s?entretenir encore sur la situation. Pour rappel, le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (Snpssp), n?a pas cessé de dire qu?une éventuelle «trêve» ne peut être possible que si le ministère de la Santé ne rejette pas la plate-forme de revendications soulevée par les travailleurs du secteur. Ces mêmes doléances ont été soumises lors de la dernière entrevue des deux parties. Des assurances et des promesses ont été émises par les autorités, pourtant, aucune action concrète n?a été accomplie depuis. Aujourd?hui, la tutelle semble prête à discuter et à agir. C?est du moins, ce qu?a affirmé, hier, le ministre de la Santé, Mourad Redjimi, en marge d'une rencontre régionale, organisée à la commune d?El-Marsa (Alger) et qui s'inscrit dans le cadre de la politique de la réforme hospitalière. «Les portes du ministère sont toujours ouvertes à tous les syndicats nationaux pour ouvrir un dialogue et aborder les différents problèmes rencontrés par les travailleurs», a-t-il affirmé tout en précisant que la résolution de ces problèmes nécessite du temps, car il est impossible de les régler en un jour. «Il faut recourir à la sagesse pour aboutir à des solutions satisfaisantes pour toutes les parties.» Le ministre a également profité de cette occasion pour réitérer son appel à poursuivre le dialogue avec les autres syndicats.