Contactée pour avoir sa version des faits, l?Etusa, par la voix de son directeur des ressources humaines, Mohand-Akli Hamadouche, fera savoir que «la majorité des travailleurs compressés a été reprise. Néanmoins, ceux qui ont déjà été sanctionnés pour fautes professionnelles et ceux qui sont toujours en justice avec l?entreprise ont été exclus de l?opération recrutement lancée en mars dernier». «Je n?ai pas les chiffres exacts, mais sur les 216 agents (dont 52 chauffeurs et 99 receveurs) recrutés depuis le début de l?année en cours, au moins 81 sont d?anciens employés compressés», ajoutera-t-il non sans omettre de signaler que le nombre de recrutements «à durée déterminée» effectués en 2003 ne dépasse pas la dizaine. «Nous n?avons rien à cacher, nous nous tenons prêts à réexaminer, dans la transparence, les dossiers de tous les compressés qui se disent lésés, nous n?avons de comptes à régler avec personne. Nous ne connaissons pas les travailleurs, les compressés qui ont été recrutés ont été choisis par les directeurs d?unité et les représentants de l?Ugta sur la base de leur expérience et de leur dossier disciplinaire», note M. Hamadouche. Au sujet du «retraité recruté en novembre 2003», le directeur des ressources humaines de l?Etusa dira qu?«il a été embauché pour une durée déterminée renouvelable parce que l?entreprise avait besoin de ses services. C?est un cadre dirigeant très compétent. C?est lui, d?ailleurs, qui a modernisé le système de paie de l?Etusa. S?agissant de son fils, il a été recruté pour une durée déterminée sur la base de son diplôme.» Pour conclure, M. Hamadouche a tenu à réaffirmer la disponibilité de l?Etusa à étudier tous les recours des travailleurs compressés, «que nous privilégions dans toute opération de recrutement».