La jeune femme, qui avait affirmé avoir été victime le 9 juillet d'une agression antisémite dans un train près de Paris et provoqué une vague de réprobations en France, a reconnu, hier mardi, avoir tout inventé. L'annonce de son agression avait provoqué une vague d'indignations en France, avec des déclarations de responsables politiques et des manifestations. Après avoir dans un premier temps affirmé aux enquêteurs avoir été agressée en dehors du train, elle a finalement reconnu, au cours de sa garde à vue, avoir inventé tout le scénario d'une agression antisémite, selon une source policière. Elle aurait notamment admis avoir dessiné au feutre des croix gammées sur son ventre avec l'aide de son concubin. Cet homme a, lui aussi, été placé en garde à vue. La jeune femme a été placée en garde à vue pour «dénonciation de délit imaginaire», a précisé le procureur de la République de Cergy (banlieue parisienne), Xavier Salvat. Une source policière a indiqué que la jeune femme avait déjà porté plainte à six reprises ces dernières années, notamment pour un vol à Paris et une agression sexuelle dans la banlieue. Les enquêtes ouvertes à la suite de ces plaintes n'ont, jusqu'à présent, abouti à aucune arrestation, a-t-on précisé de même source.