Réaction Installé depuis près de deux ans à la tête de l?APC de Aïn Taya, Abdelaziz Rih estime, chiffres à l?appui, que son bilan est très positif. Il vient, ainsi, réfuter les griefs dont il fait l?objet de la part des élus indépendants et leurs associés dans la liste, présentée lors des dernières élections locales, ainsi que de certaines associations. «Ils n?ont aucun droit de regard sur la gestion de la commune, car celle-ci est du ressort de l?assemblée communale. Leur mission a pris fin avec la fin des élections, de ce fait, ils n?ont aucune existence juridique sur le terrain», déclare M. Rih en faisant allusion aux membres de l?ancienne liste des indépendants. S?agissant des accusations relatives à son cumul de fonctions, notre interlocuteur a tenu à préciser que cet état de fait, qui est pour certains un handicap dans la gestion des affaires de la commune, «ne transgresse, en aucun cas, le Code communal». Et de poursuivre : «A l?instar de la journée de dimanche consacrée à l?accueil des citoyens, je suis toujours là, à porter une oreille attentive aux doléances des différentes personnes qui se présentent à mon bureau.» Evoquant la distribution des logements sociaux, le P/APC nous explique que celle-ci aurait été perturbée par le séisme du 21 mai 2003 et que les documents relatifs aux 100 logements sociaux participatifs ont été adressés à la tutelle. Le maire a tenu, par ailleurs, à énumérer les différents projets réalisés sous ses auspices, à savoir la rénovation du réseau AEP pour toute l?agglomération dont la charge financière a atteint une bagatelle de 9 millions de dinars et l?alimentation en eau potable de toute la ville de Aïn Taya, qui est actuellement à 100%, du barrage de Keddara. La localité a, également, bénéficié d?un programme environnemental en cours de réalisation. Ce dernier aura pour objectif principal de protéger les falaises de la localité de Aïn Beïda (ex?Suffren) de l?agression des vagues et de l?érosion marine. Le montant de ce projet est de 104 milliards de centimes. Ce n?est pas tout, il cite également le projet lié à la déviation des eaux usées qui se déversent, jusqu?à présent, à la plage de Aïn Taya Ouest, vers la station d?épuration de Réghaïa. «Nous avons eu six fois plus de projets que l?année écoulée», affirme M. Rih. Les indépendants, de leur côté, sont unanimes : «L?APC de Aïn Taya n?a jamais été frappée d?une telle inertie, nous ne cesserons pas de dénoncer la lenteur avec laquelle sont traités les dossiers de cette circonscription.» Pour preuve, M. Mekhaldi affirme : «Les différents travaux dont se vante le P/APC ne sont en réalité que des projets pris totalement en charge par la wilaya, dans le cadre des projets sectoriels.»