Clôture C?est aujourd?hui que prendront fin les travaux du congrès constitutif de l?Union pour la démocratie et la république. Ils seront sanctionnés par l?élection des membres du conseil national et du secrétaire général du parti. Créée en février dernier, l?Union pour la démocratie et la république semble avoir réussi à franchir les obstacles liés à la loi sur les partis. En effet, devant un parterre de près de 1 000 congressistes, l?UDR a ouvert hier, à l?hôtel Hilton (Alger) son Congrès constitutif. Dans son discours d?ouverture, d?emblée, le secrétaire général de cette jeune formation politique dresse un tableau noir de la mouvance démocratique existante et affirme avoir tiré des leçons de l?échec de celle-ci. C?est pourquoi, il ambitionne de parvenir à un vaste rassemblement de démocrates. «La masse des démocrates est une conviction profonde est l?une des raisons les plus importantes qui nous motive dans cette entreprise politique». Dans les grandes lignes du programme esquissé lors de son allocution, on retient également le désir ardent de ce parti d?émerger en tant que deuxième pôle politique dominant. Cependant son allocution s?est vite transformée en une motion de soutien au président de la République. L?UDR réitère, ainsi, son soutien indéfectible au président de la République et considère que le score de 80 % obtenu, par celui-ci, n?est pas une réalisation de l?alliance présidentielle, comme le prétendent certains détracteurs. Sans ambages, le SG de l?UDR, a vivement soutenu la concorde civile. A ce propos, il fera remarquer que «l?Etat peut se permettre de donner une chance aux éléments des groupes armés qui consentent à déposer les armes et faire preuve de disponibilité à réintégrer la société.» Par ailleurs, cette nouvelle formation politique compte puiser sa force et investir largement les 48 wilayas en s?approchant de toutes les forces démocratiques à savoir les partis dits d?opposition ou du pouvoir, les institutions de l?Etat, les diverses organisations et la société. Pour Amara Benyounès, il est grand temps que les démocrates sortent de leur opposition car il est inconcevable, selon lui, qu?ils restent éternellement en dehors du cadre de la prise de décision.