C?est, hier, samedi, que les travaux de la deuxième et dernière journée du congrès constitutif de l?Union pour la démocratie et la République ont pris fin avec l?élection des instances dirigeantes du parti par les quelque 1 100 congressistes présents à l?hôtel Hilton. Ainsi, ont été élus les membres du conseil national, au nombre de 249, ceux du bureau politique, 25, et le secrétaire général du parti. Sans surprise et à l?unanimité, c?est Amara Benyounès qui a été élu à ce dernier poste. Dans le discours de clôture des travaux du congrès de son parti, M. Benyounès a souligné que «l?action politique chez l?UDR est collective». De même, il a réaffirmé le soutien de sa formation au programme du président de la République. L?occasion a été saisie aussi par l?ancien dirigeant du RCD pour renouveler la revendication de son parti de dissoudre l?APN et d?organiser des élections législatives anticipées. A ceux qui taxent l?Union pour la démocratie et la République de «parti du pouvoir», M. Benyounès a répondu en soulignant que «l?UDR ne fait pas de l?opposition pour l?opposition». Par ailleurs, le secrétaire général de l?UDR a déclaré qu?il est nécessaire pour son parti de tenir son deuxième congrès dans «au moins une année et demie». En attendant d?obtenir son agrément du ministère de l?Intérieur (la demande sera déposée dans quelques jours) pour pouvoir activer sur la scène nationale, la nouvelle formation, qui a choisi de faire «la politique autrement», se structurera au niveau local, selon son premier responsable.