Résumé de la 1re partie En novembre 2001, une septuagénaire est découverte, le crâne fracassé, des plaies sur le visage et les bras, gisant dans une mare de sang. Son petit-fils est le cerveau d?un plan machiavélique? La vieille Naïma ne rouvre pas la porte après l?avoir violemment claquée au nez de son petit-fils et de sa bande de copains. Elle rumine en se mettant au lit, mais ne regrette pas son geste. De toutes les manières, son petit-fils est un voyou et ses fréquentations ont été de tout temps douteuses. Rafik, lui, s?attendait un peu à cette méchante réaction. Il sait que sa grand-mère ne l?aime pas et lui aussi n?a pas d?affection particulière pour elle. C?est pour cela qu?il a décidé de la tuer et de la cambrioler. C?est même l?unique but de son déplacement d?Oran, accompagné de ses trois complices, repris de justice. Rafik a vingt-sept ans, il est marié et père de trois enfants ; il traverse une situation financière assez critique. Il pense tout de suite à sa vieille grand-mère qui dort sur une véritable petite fortune. En effet, ses bijoux, à eux seuls, sont une richesse inestimable. Rafik élabore un plan machiavélique afin d?accaparer cette fortune, même si le prix à payer est élevé. Même s?il faut pour cela éliminer la vieille grand-mère ! Ce soir-là, les quatre copains arpentent la ville à la recherche d?un abri pour la nuit. C?est alors que Rafik se rappelle son cousin Mourad qui habite justement à quelques pas de leur vieille grand-mère. Mourad ne voit aucun inconvénient à héberger son cousin ainsi que ses copains. Au cours de la soirée, Rafik confie à Mourad qu?ils sont à Sidi Bel Abbes en visite «express» chez une avocate qui habite le même immeuble que la vieille Naïma et que, malheureusement, cette dernière leur a refusé son hospitalité. Plus tard, Mourad sera l?ultime témoin qui ouvrira la piste aux enquêteurs. 14 novembre 2001. Une effroyable nouvelle fait le tour de Sidi Bel Abbes qui se prépare à accueillir le mois de ramadan : une vieille dame, vivant seule, est retrouvée assassinée en son domicile, le crâne fracassé, plusieurs plaies sur le visage et les bras. Elle gisait dans une mare de sang. Les assassins se sont acharnés sur elle avant de la glisser comme un vulgaire tapis sous le divan de son chaleureux salon. Ensuite, ils se sont emparés de ses luxueux bijoux avant de prendre la fuite. Les assassins étaient au nombre de deux. Leurs deux complices montaient la garde en bas de l?immeuble. Rafik faisait partie de ceux-là. Mourad le cousin raconte ce qu?il sait aux inspecteurs de police et c?est ainsi que les quatre malfaiteurs et criminels sont arrêtés pendant leur cavale à Oran. Le jour du procès, le représentant du ministère public met en exergue la gravité des faits. Après de longues délibérations, la cour rend son verdict : Rafik le petit-fils est condamné à dix ans de réclusion criminelle, la même peine est requise contre son complice M. H. ; quant aux deux assassins manipulés par Rafik, ils sont condamnés à vingt ans de réclusion criminelle. Mourad écope, pour sa part, de trois ans de prison pour non-dénonciation de crime?