Résumé de la 1re partie Lorsque Arezki sort de prison, il n?a plus qu?une idée en tête : assassiner la grand-mère de son ami d?enfance. En effet, un plan des plus diaboliques germe dans son esprit. Les paroles et les confidences alléchantes de son ami lui ont procuré une étrange fièvre meurtrière. Il ne pense plus qu?à la manière la plus efficace d?éliminer la «riche» grand-mère de son ami de cellule. Il s?agit aussi de son ami d?enfance, mais il préfère oublier ce détail. Les temps ont changé et ce n?est pas le moment de verser dans les souvenirs et la tendresse. Arezki pense plutôt à l?avenir radieux qui l?attend s?il arrive à mettre son plan à exécution. Aussi, une semaine après sa sortie de prison, il rend visite à la grand-mère de son ami Amine. Taous l?accueille à bras ouverts. ? «Rentre, mon fils, je suis contente que tu sois enfin libéré de ce trou qu?est la prison. ?Merci, khalti Taous, je suis venu prendre de vos nouvelles et vous donner aussi des nouvelles de votre petit-fils. Il se porte bien. Il ne lui reste qu?une année à purger...» Arezki est invité à prendre place et à se mettre à l?aise : «Installe-toi, mon fils, le temps que je te prépare un bon café.» Mais à peine la vieille dame a-t-elle le dos tourné que le jeune homme sort son couteau et la poignarde violemment au niveau des reins. Le carnage ne s?arrête pas là. Etendue sur le sol, Taous rend l?âme et baigne dans une mare de sang. Le jeune homme se penche et la poignarde de plus belle... Quelques minutes plus tard, il quitte la maison déçu, abattu et anxieux... Il n?a rien trouvé, rien ! Pas un seul bijou, ni un seul centime ! En descendant les escaliers, il ne se rend pas compte qu?un jeune voisin l?a vu quitter les lieux et l?a reconnu. Aussi, après la découverte du cadavre de la vieille Taous, une enquête minutieuse et le témoignage du jeune Nazim permettent l?arrestation du criminel qui, abattu, reconnaît les faits retenus contre lui. Le représentant du ministère public requiert la peine maximale, mettant en exergue la gravité des faits. Au terme des délibérations, Arezki est condamné à perpétuité pour homicide volontaire.