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Histoires vraies
Mais qu?ont donc les chiens à aboyer ? (2e partie)
Publié dans Info Soir le 22 - 07 - 2004

Résumé de la 1re partie Des chevillards sont réveillés par des aboiements. Ils se lèvent et vont voir dans le corral. Ils y trouvent un homme nu.
Un an plus tard, à l'inauguration du nouveau musée des traditions indiennes de San Francisco, le jeune professeur Waterman s'adresse à la foule des invités.
«Mesdames mesdemoiselles, messieurs, ne vous bousculez pas, ne vous approchez pas trop de Ishi, il a peur de la foule ! Et ne vous étonnez pas que nous l'ayons mis dans cette vitrine à fabriquer des flèches pour l'instruction des adultes et la joie des enfants ! Nous ne sommes pas un cirque ! Nous sommes un musée ! Et nous respectons cet homme ! En fait, il est très content d'être dans cette vitrine, et de nous montrer les gestes de son ancienne culture. Il est émerveillé de comprendre que cela nous intéresse ! Mais il a peur de la foule ! C'est pourquoi nous l'avons mis là : derrière cette vitrine. D'ailleurs, il adore être derrière une vitre. Il n'en avait jamais vu. Nous lui avons même appris à les nettoyer. Ecoutez-nous s'il vous plaît, messieurs-dames ! Les enfants peuvent s'approcher un peu, il a moins peur d'eux. Un peu de silence, s'il vous plaît ! Je vais vous raconter l'histoire de Ishi.»
Waterman a obtenu du bureau des Affaires indiennes l?autorisation d'héberger au musée le malheureux Indien trouvé nu, à demi-mort de faim, un matin à l'aube, dans un parc à bestiaux, en Californie du Nord. Sous l'autorité de son directeur, le professer Kroeber, il expose l'homme au musée. Et il tient une conférence, tous les jours sauf le dimanche, de 15h 30 à 17 heures.
«Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, sachez que nous n'exhibons pas cet homme à des fins lucratives. Nous le respectons et ne l'exploitons pas. Nous avons, bien entendu, refusé l'offre de plusieurs organisateurs de spectacles qui voulaient nous emmener en tournée pour nous exhiber tous les deux : l'Indien sauvage, dernier survivant de l'âge de pierre, et moi-même dans le numéro de l'ethnologue, le dressant à la civilisation. Or, sachez que vous avez devant vous, mesdames et messieurs, en même temps qu'un homme respectable, un véritable miracle. Le dernier Indien sauvage vivant de l'Amérique du Nord !»
«Quand je suis allé le trouver dans la prison d'Oroville, où le shérif l'avait enfermé à tout hasard, le malheureux essayait, depuis des heures, de répondre à tous ceux qui lui posaient des questions. Son dialecte était parfaitement inconnu. J'ai tout de suite eu le pressentiment que cet homme pouvait être l'unique survivant de la mystérieuse tribu des Yanas, disparue de la Californie du Nord depuis un demi-siècle à peu près ! Comment avait-il survécu tout seul ? Probablement comme une bête traquée, dans la montagne...»
«J'avais emmené avec moi, dans cette prison, la transcription phonétique en anglais de quelques mots de l'ancien dialecte Yana transmis par voie orale chez d'autres Indiens et que nous avions pu recueillir comme des fragments précieux. J'en ai essayé plusieurs, en m'efforçant de bien les prononcer. L'homme était attentif, mais sans réaction. Enfin, j'ai prononcé le mot siwini, qui signifie pitchpin, en frappant le cadre du lit sur lequel il était assis. Alors, j'ai soudain vu son visage s'éclairer ! Il a répété le mot siwini, en corrigeant la prononciation et en frappant à son tour le bois du lit ! Nous avions trouvé un mot commun. Nous étions amis. Il se passait quelque chose d'historique et d?émouvant : l'âge de pierre de l'Amérique du Nord, avant de mourir après quatre mille ans d'existence, communiquait avec le monde moderne autrement que par la destruction, pour la première et la dernière fois sans doute !» (à suivre...)


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