Action L?Agence régionale de l?emploi (Anem) reprend ses activités d?une manière effective depuis la promulgation de la circulaire du 14 mars 2004 et réhabilite un nombre important de demandeurs d?emploi. La réhabilitation de l?emploi des jeunes dans la wilaya de Constantine par l?entremise de la reconsidération positive du rôle, des missions et de l?autorité de l?Anem prend forme chaque jour davantage, particulièrement depuis la promulgation de la circulaire du 14 mars 2004 émanant du Chef du gouvernement insistant sur le respect scrupuleux de la législation de travail. Ainsi, le flux de demandeurs d?emploi, remis en confiance après le désespoir qui les a caractérisés durant la décennie noire, a sensiblement augmenté. Depuis janvier 2004 et jusqu?au 31 mai, pas moins de 8 712 demandes d?emploi, toutes catégories confondues, ont été enregistrées au niveau de l?agence de Constantine. Il s?agit en fait de la demande classique (5 477 demandeurs dont 1 280 de sexe féminin), du contrat de primo-emploi destiné aux sortants de l?université, au minimum des techniciens supérieurs (2 873 demandeurs dont 1 782 de sexe féminin) et des chômeurs issus des compressions d?effectifs effectuées par les entreprises et inscrits au titre de l?assurance-chômage (362 demandeurs). Selon le directeur de l'agence régionale de Constantine, Hacène Khelafa, 283 placements officiels ont été réalisés durant cette période de cinq mois, dont 37 placements concernant la gent féminine. Il a été précisé par la même source que ces placements se scindaient, pour la demande classique, en deux catégories, soit 18 placements de demandeurs en qualité de permanents et 265 placements dans la catégorie des temporaires. Il faut préciser en outre que d?autres placements ont été effectués dans la catégorie des CPE (universitaires), mais que, malheureusement, l?Agence régionale de l?emploi de Constantine n?a pas été informée du nombre par la direction de l?emploi des jeunes. Par ailleurs, six placements ont été concrétisés dans la catégorie des chômeurs compressés. Paradoxalement, tous ces efforts ne représentent que 3,38% de satisfaction de la demande globale, ce qui reste, de toute évidence, insuffisant. Le directeur de l?agence a précisé à ce propos que la raison essentielle qui fait que le taux soit non convaincant est directement liée au phénomène du recrutement direct qui dénature quelque peu la performance de l?Anem. La reconsidération enfin de la tâche accomplie par les candidats retenus dans le cadre du contrat de préemploi appelée à être considérablement allégée (une demi-journée dans le pire des cas) vu la mensualité (2 300 DA) accordée à ces derniers, constitue un aspect important à ne pas négliger. D?autant que cet allègement permettrait au jeune universitaire de trouver, entre autres avantages, le temps nécessaire à la poursuite de ses études.