Dispositions La wilaya de Ouargla procède, actuellement, au renforcement de son dispositif de lutte antiacridienne en prévision du retour des criquets pèlerins, a-t-on appris lundi à la Direction des services agricoles (DSA). Le dispositif d'intervention, qui sera constitué notamment de 9 équipements tractés, 40 citernes de 3 000 litres aménagées pour la pulvérisation de pesticides, 3 camions de traitement relevant de l'Institut national de protection des végétaux, 5 véhicules tout-terrains aménagés, 766 pulvérisateurs et pulvérisateurs à dos, et près de 20 000 litres de pesticides, permettra une capacité de traitement moyenne de 10 000 hectares par jour, précise la DSA. En prévision des mouvements acridiens de retour généralement à partir des pays du Sahel, les services de lutte antiacridienne ont divisé la wilaya de Ouargla en trois zones distinctes d'intervention. Il s'agit de la zone de Oued-Righ pour contenir l'infiltration à partir de la partie est de la wilaya ; la zone dite «cuvette de Ouargla» pour protéger ses flancs nord et ouest ; la zone de Gassi Touil et Hassi Messaoud pour freiner les mouvements de criquets venant du sud et du sud-est de la wilaya, souligne-t-on. Les services agricoles entendent associer davantage aux opérations de lutte antiacridienne, les agriculteurs qui auront à leur disposition, par le canal de la chambre d'agriculture, quelque 200 pulvérisateurs à dos et même plus si l'opération le nécessite, affirme le directeur des services agricoles. Pour mener à bien l'opération, outre la commission de wilaya de lutte antiacridienne déjà mise en place, des commissions similaires sont en cours d'installation au niveau des daïras et communes de la wilaya. Des arrêtés ont été pris et signés et leur installation devrait s'achever cette semaine, indique le DSA. Ces commissions auront la charge de suivre, superviser, gérer et exécuter le dispositif de lutte contre le criquet. Elles constituent des éléments de la chaîne de recueil, de circulation, de traitement et d'analyse de l'information liée aux mouvements acridiens, et d'exécution des opérations de lutte décidées, explique-t-on. Concernant les équipes d'intervention, elles se composent de 23 éléments, entre techniciens, chauffeurs et manipulateurs, précise le directeur de l'agriculture, qui fait état de leur flexibilité en fonction des besoins que définira l'action de terrain.