Avec une vocation agricole tâtonnante entravée par le contentieux foncier, et un secteur des services (administration) détenant le plus fort taux de travailleurs, l?investissement proprement dit continue à faire figure de parent pauvre à travers la wilaya d?Oum El- Bouaghi, où le chômage frappe de plein fouet les jeunes (avec un taux de plus de 40 %). Comptabilisant, jadis, plus d?une trentaine d?entreprises localisées dans des zones industrielles et les dans les ZAD (Zone d?activité et dépôt), la wilaya a enregistré avec la conjoncture économique la dissolution de plus d?une vingtaine d?entreprises. Cette situation a vu la compression de plus de 2 000 travailleurs, contraignant de nombreuses familles à vivre dans une précarité totale. L?activité commerciale, en l?absence d?éthique, n'a pu servir de palliatif. La wilaya continue, en l?absence d?actions incitatrices réelles pour attirer les investisseurs pour créer une dynamique économique, à être tributaire des subventions de l?Etat.