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Criminels de légende : Tueurs en série
Elle assassine 7 hommes (14e partie)
Publié dans Info Soir le 05 - 08 - 2004

Résumé de la 13e partie n La Floride possède une loi connue sous le nom de «Williams Rule» qui permet que des preuves relatives à d?autres crimes soient admises lors d?un procès.
L?affirmation de Wuornos selon laquelle elle avait tué en état de légitime défense aurait pu sembler probable si le jury n?avait entendu parler que du meurtre de Mallory. Mais, informés de tous les meurtres, les jurés ne pouvaient plus croire l?explication de Wuornos. Après que des extraits vidéo de sa confession enregistrée eurent été montrés au tribunal, ses allégations semblaient même ridicules. Wuornos y apparaissait confiante et absolument pas secouée par l?histoire qu?elle racontait. Elle parlait facilement avec les enquêteurs et répéta plusieurs fois à son avocat de se taire. Regardant presque la caméra en face, elle dit : «J?ai pris une vie. Je veux abandonner ma vie parce que j?ai tué des gens. Je mérite de mourir.» Témoignant durant son procès, Tricia Jenkins, l?une des avocates de Wuornos, ne voulait pas que celle-ci témoigne et le lui indiqua. Mais Aileen Wuornos insista, elle voulait raconter sa version de l?histoire. A présent, son exposé du meurtre de Mallory ressemblait à peine à celui qu?elle avait donné lors de sa confession. Elle affirma que Mallory l?avait violée puis torturée. En l?interrogeant, le procureur John Tanner anéantit le moindre fragment de crédibilité qu?elle aurait pu avoir. Lorsqu?il mit en lumière ses mensonges et ses inconsistances, elle devint agitée et coléreuse. Ses avocats lui conseillèrent plusieurs fois de ne pas répondre aux questions de l?accusation et invoquèrent 25 fois le 5e amendement (qui permet à un accusé de ne pas donner un témoignage qui irait à son encontre). Elle était le seul témoin de la défense et lorsqu?elle quitta la barre, il y avait peu de doute sur le verdict que rendrait le jury. Le 27 janvier 1992, les jurés ne mirent que deux heures pour déclarer Wuornos coupable de meurtre au premier degré. Lorsqu?ils quittèrent le tribunal, elle explosa de rage, hurlant : «Je suis innocente ! J?ai été violée ! J?espère que vous serez violés ! Sacs à merde d?Amérique !». Son accès de colère était encore frais dans l?esprit des jurés lorsque la «phase de condamnation» (durant laquelle on décide de la peine du coupable) commença le lendemain. Les experts pour la défense témoignèrent du fait que Wuornos était mentalement dérangée et qu?elle souffrait d?un désordre de la personnalité bipolaire provoquant ses sautes d?humeur incontrôlables. Durant son procès, l?humeur de Wuornos avait été (comme d?habitude) changeante, variant des éclats de rire aux larmes de rage? ce qui accréditerait la thèse de la défense (une personne qui a un trouble bipolaire, des cycles d'euphorie et de dépression ; les variations de l'humeur sont hors de proportion ou indépendantes des événements vécus). Selon ses avocats, son enfance douloureuse et brutale avait empêché sa maturation psychologique, l?avait pourrie et broyée. (à suivre...)

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