Chacun a sa plage fétiche. Et quand on réside à proximité de l?une d?elles, on n?envisage pratiquement jamais d?aller ailleurs. Fidèles à leur petite plage de quartier ou par habitude et dans la majorité des cas faute de moyens matériels, des «vacanciers» d?un genre particulier préfèrent ne pas s?éloigner de ces eaux qu?ils connaissent parfaitement, selon leurs appréciations. Et en dépit des interdictions par les pouvoirs publics, qu?ils ne prennent pas au sérieux, ils s?y aventurent au péril de leur vie. D?autres en font un fonds de commerce ou le moyen de s?en sortir grâce à un petit «boulot» pour la saison. Aucune sécurité réelle n?est assurée sur ces plages, car seules les autorisées sont surveillées. Plus de la moitié du littoral algérien est interdite à la baignade pour cause de pollution, dans la plupart des cas, pour des aspects morphologiques (organiques). L?autre raison est la mauvaise gestion de l?aménagement du littoral et une réelle protection de l?environnement. Il faut signaler que depuis le début de la saison estivale 2004, on a enregistré 66 noyés, dont 42 sur des plages interdites à la baignade.