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Une ville, une histoire
La ville du bonheur (4e partie)
Publié dans Info Soir le 01 - 09 - 2004

Résumé de la 3e partie Mahmoud prétend que sa caravane a séjourné dans une ville extraordinaire, aux toits et aux coupoles en or...
Le jeune homme s'éclaircit la voix avant de commencer son récit.
«Nous sommes arrivés à la date prévue à Ghadamès et nous avons aussitôt commencé à vendre nos marchandises. Comme d'habitude nos produits, réputés dans le désert, ont attiré la foule. On s'arrachait nos dattes, notre sel et surtout le lagmi. Les gens de Ghadamès apprécient beaucoup cette boisson forte ! Ils la produisent chez eux, mais en petite quantité et surtout elle est de moindre qualité. Nous avons donc vendu nos denrées. Mon père et mon oncle étaient très contents et ils m'ont chargé ainsi que mon cousin de faire le tour des marchés pour chercher des produits intéressants à acheter.
Les produits ne manquaient pas : des selles et du cuir ouvragé, il y en avait en grande quantité et à bon prix... L'ivoire, venu du pays des Noirs, abondait ; il y avait aussi de l'or et de l'argent !
? Nous allons acheter toutes ces choses, a dit mon père à mon oncle, nous en tirerons un bon prix chez nous !
? Pressons-nous de faire nos achats et de rentrer chez nous ! a répondu mon oncle.
Les autres membres de la caravane ont fait de même. En quelques jours seulement, nous avions fait le plein et le chef de la caravane a donné le signaI de départ.
«Nous confions notre sort à Dieu, a-t-il dit, qu'Il nous reconduise chez nous sains et saufs. Il nous a comblés de ses bienfaits, qu'Il nous donne la qanaâ, le contentement de ce que nous avons !»
Mahmoud s'arrête un instant. Il ferme les yeux et soupire.
«La qanaâ ! Nous avons prié Dieu de nous la donner, mais hélas, elle devait manquer à mes compagnons !
? Comment cela ? l'interrogent ses compagnons.
? Vous le saurez bientôt si vous m'en donnez le temps, dit-il avant de reprendre son récit :
«Nous sommes repartis avant que le soleil ne se lève pour profiter de la fraîcheur. Nos chameaux étaient lourdement chargés, mais comme ils s'étaient bien reposés à Ghadamès, ils avançaient d'un pas vif et alerte. Nous portions tous des armes et nous marchions en avant, décidés, en cas d'attaque, à défendre nos biens et nos vies. Mais grâce à Dieu, il n'y a pas eu d'attaque.
ll faut dire que nous avions de bons guides et qu'ils suivaient les routes réputées sûres. La première journée s'est bien passée.
A la tombée de la nuit, nous nous sommes arrêtés sur une bute pour le bivouac.
Nous avons partagé nos vivres, nous avons veillé, un peu, puis nous nous sommes couchés, en prenant soin de laisser des veilleurs... Le lendemain, nous avons repris la route. La journée s?annonçait comme la précédente : sans incident... Mais hélas, voilà qu'après la prière du dohr, un vent se lève. Nous avons cru un moment qu'il allait tomber, mais comme il redoublait d'intensité, nous avons décidé de nous mettre à l'abri.
? Attache bien les chameaux, m'a dit mon père. Le vent les affole, ils peuvent s'élancer dans le désert et disparaître à jamais !
Aidé de mon cousin, nous avons baraqué les bêtes et leur avons garrotté les pattes.»
(A suivre...)


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