Indice ■ Quand approchent les examens, une famille sur dix paie à son rejeton des cours particuliers ou de rattrapage au moins dans les matières où il est le moins préparé. Il y a une énorme différence entre le niveau de vie d'un peuple et sa qualité de vie. Mais comment peut-on mesurer ce niveau de vie tant il semble difficile d'en saisir les différents paramètres ? Pour les Nations unies, le seuil de pauvreté est de 1 dollar par jour et par habitant et parfois même moins d'un dollar comme en Inde, au Bangladesh et dans de nombreux pays africains. Compte tenu de ces chiffres, doit-on se considérer comme un pays à haut niveau de vie ou comme un pays pauvre ? La réponse tombe sous le sens et il serait malhonnête de prétendre que nous n'avons pas un haut niveau de vie dans notre pays. Regardez autour de vous, dans votre entourage, sur votre lieu de travail, dans votre quartier et vous constaterez une chose : personne ne marche pieds nus pas même les clochards et les mendiants et personne n'est encore mort de faim. Tous les enfants vont à l'école, s'habillent correctement et quelques-uns même portent des vêtements de marque et des baskets payés en devises par leurs parents. Et quand approchent les examens, une famille sur dix paie à son rejeton des cours particuliers ou de rattrapage au moins dans les matières où il est le moins préparé. Certes tous les foyers n'ont pas une voiture mais selon certaines sources, une famille sur six possède un véhicule. Il n'existe pas dans ce pays un foyer qui n'ai pas son réfrigérateur, son fer à repasser, sa cuisinière et souvent sa machine à laver. Il n'existe pas un foyer qui ne soit pas relié au réseau de la télévision. Même les mansardes les plus reculées de la campagne et de l'arrière-pays en sont pourvues. Si l'électricité dessert 48% des foyers, le gaz de ville n'en dessert que 48% et ce n'est qu'un début. Mais le meilleur indice qui puisse indiquer toute la dimension de notre niveau de vie se trouve dans nos magasins, nos supérettes et nos marchés. Ils regorgent de produits et d'articles divers, de tous genres importés de nombreux pays étrangers. Des fruits exotiques, toute la gamme des chocolats suisses, des lunettes grand standing pour le sport et le soleil, des chaussures au label mondial, tous les parfums qui existent à Paris, capitale du luxe, des chaussures nées de la dernière mode, des fromages de toutes les marques, des lotions hors de prix et leurs maquillages, des voitures de luxe, bref tout ce qu'on peut trouver an n'importe quelle grande ville d'Europe. Et si toutes nos échoppes respirent l'abondance c'est parce que la plupart des bourses ne sont pas regardantes à la dépense. Il y a quelques années, pour manger des bananes ou boire du coca-cola, les habitants de la frontière ouest étaient obligés de les acheter à Oujda. Aujourd'hui, il suffit d'aller chez l'épicier du coin pour trouver tout ce qu'il vous faut.