Résumé de la 1re partie Le jeune négocie avec la femme du chef, lui donne une aiguille contre un poulet qu?il ramène à la jeune fille. La jeune fille fit rôtir le poulet et le mangea, mais elle mit de côté une cuisse pour le jeune homme. Celui-ci la prit et s'en alla à la ville. En chemin, il rencontra un chef, accompagné de quelques cavaliers. Le jeune homme se mit à crier : «J'échange une cuisse de poulet contre un cheval ! J'échange une cuisse de poulet contre un cheval !» Les cavaliers rirent et continuèrent leur chemin. L'un d'eux, celui qui montait un beau cheval blanc, s'arrêta, prit la cuisse des mains du jeune homme et la mangea. Il jeta l'os et déclara en riant : «Maintenant, tu ne pourras plus échanger la cuisse contre un cheval !» Sur ce, il s'en alla au galop. Le jeune homme suivit le groupe en courant. Lorsque le chef donna l'ordre de s'arrêter pour se reposer, il se présenta devant lui et lui parla hardiment : «Tu as tort de laisser tes hommes voler les pauvres gens !» Le chef fronça les sourcils : «Qui a volé les pauvres gens ? cria-t-il. ? Le cavalier au cheval blanc. Il a pris ma cuisse de poulet sans payer ce que j'ai demandé.» Le chef appela le cavalier : «Est-il vrai que tu as pris la cuisse de poulet de ce jeune homme ? ? Oui, c'est vrai. ? As-tu payé ce qu'il a demandé en échange ? ? Non. Il demandait un cheval pour sa cuisse de poulet.» Le chef se renfrogna davantage : «Si tu trouvais le prix excessif, tu n'avais qu'à ne pas manger la cuisse. Maintenant, donne-lui ton cheval et continue à pied.» Le cavalier donna son cheval au jeune homme, qui l'enfourcha et retourna dans son village. Il alla voir la jeune fille à la cruche et lui dit : «Voici le cheval. Demain, je l'échangerai contre un chat.» Le lendemain, le jeune homme se rendit chez une pauvre veuve qui vivait tout au bout du village. La veuve avait une chatte qui venait justement d'avoir sept chatons. «M'échangerais-tu un chaton contre mon cheval ?» demanda le jeune homme à la veuve. Celle-ci n'en crut pas ses oreilles : «Je te les donnerai tous les sept, si tu veux, et même avec leur panier.» (A suivre...)