Résumé de la 14e partie ■ Bélaïd est de retour et il tient à «récupérer» Dahbia. Il veut la faire divorcer pour pouvoir l'épouser. Bélaïd répondit : — Ecoutez-moi bien... Si Dahbia ne revient pas, je me donnerai la mort...De toutes les manières, sans Dahbia je me considère mort...Mais avant de me donner la mort... Je tuerai son mari et son père... — Mais tu es fou, Bélaïd ! hurla Bachir...Tuer est péché ! — Ah ! Mon brave cousin ! On voit bien que tu n'étais pas avec nous au front...Là, on a appris que tuer c'est survivre... — Mais ce n'est pas la même chose ! hurla encore le cousin... La guerre est finie... — Oh ! Bachir...tu n'as pas changé ! Tu aimes toujours t'encombrer de détails inutiles... Alors que tu as mieux à faire...Te préparer, par exemple, à accompagner ton oncle et ta mère chez ceux qui ont pris Dahbia pour la ramener à la maison... — Mais ils ne vont jamais accepter de nous la rendre ! Il y va de leur honneur ! — Et que fais-tu de notre honneur, Bachir ? Dahbia a été promise à son cousin et c'est quelqu'un d'autre qui l'épouse ! Si vous n'y allez pas...c'est moi qui vais y aller ...Et croyez-moi, ce ne sera pas une bonne chose pour tout le monde parce qu'il est possible que ce soit mon pistolet qui... parle à ma place ! Le vieux Abdellah se tint la tête et murmura : — Oh ! Mon Dieu ! Comment régler ce problème ? Après avoir bien réfléchi, Cheikh Abdellah dit : — Voilà, ce que nous allons faire, Bélaïd...Tu vas d'abord te reposer... Tu viens d'arriver, tu es fatigué et tu sembles encore sous l'influence des l'angoisse et de la peur que cette guerre t'a imposées... D'ici deux à trois jours, nous en reparlerons...Il est possible que d'ici là tu aies changé d'avis...Si tu tiens toujours à ta décision, nous verrons ce qu'il y a lieu de faire... même si moi, en réalité, je suis contre l'idée d'arracher Dahbia à la famille de Cheikh Nafaâ. — Moi... aussi... je suis contre cette idée, intervint Ghania... — Ne te mêle pas de cette histoire, femme ! la sermonna le vieux Abdellah... C'est une affaire d'hommes qui doit être réglée par des hommes... — Non ! Il ne s'agit pas d'une histoire d'hommes ! C'est une histoire de femmes aussi ! Dahbia est ma fille ! Je dois me mêler de ça ! — C'est ma fille, aussi, naâli ech-chitane ! Nous ne sommes pas en train de nous disputer... Nous venons de rencontrer un problème et nous devons le solutionner avec la raison. Alors s'il te plaît ne le complique pas avec tes sentiments... Les sentiments n'ont jamais rien réglé... A suivre