Résumé de la 35e partie ■ Quelque temps après avoir épousé sa cousine, Bélaid tombe malade : cancer de l'estomac. Et si on l'emmenait à Alger, docteur ? demanda Bachir... — Vous pouvez l'emmener à Alger si vous voulez... mais les médecins d'Alger ne feront pas plus que moi...Emmenez-le à l'hôpital civil Mustapha... Vous savez où il se trouve ? C'est au Champ de Manœuvres... Dès que vous arriverez à Alger, n'importe qui peut vous orienter. En sortant de chez le médecin Bachir et le propriétaire du fourgon avaient pris la décision d'emmener sans plus attendre Bélaid à l'hôpital Mustapha... Ils y arrivèrent en fin de journée. Bélaid fut examiné et hospitalisé immédiatement. Les trois médecins qui avaient ausculté Bélaid se montrèrent également très pessimistes. Il avait un cancer d'une espèce très rare, qui avait la particularité de tuer rapidement. — Euh... docteur... Il n' y a vraiment pas de traitement ? demanda Omar... S'il existe, nous l'achèterons quel que soit son prix. S'il le faut, je vendrai mon fourgon... Le médecin (un autre Français) répondit : — Il n'y a pas de médicament pour ce genre de maladie...Tout ce que nous pouvons faire c'est d'atténuer un peu ses douleurs...Je dis bien : atténuer et non faire disparaître. Je suis désolé de vous le dire mais tout ce qui vous reste à faire c'est de prier pour que votre cousin meure rapidement pour qu'il n'ait pas à trop souffrir...Vous pouvez rentrer chez vous...Et revenir demain si vous le pouvez... Cette discussion eut lieu, bien sûr, sans la présence de Bélaid qui se rhabillait dans une autre pièce. Celui-ci, toujours grimaçant de douleur, demanda à Bachir si les médecins avaient trouvé ce dont il souffrait. — Euh... Je... Euh.... non... C'est pour cela qu'ils veulent te garder quelques jours. Ils vont te faire des examens plus poussés... — Je ne rentre pas avec vous ? — Non...demain peut-être... — Demain ? Bon... D'accord... En tout cas, je suis prêt à rester ici le temps qu'il faut. L'essentiel est que ces douleurs cessent. — Et tu as toujours mal ? — Et comment ! Tu ne peux t'imaginer Bachir l'effort que je fournis pour ne pas hurler... — Alors, du courage et à demain Bélaid... Sur le chemin du retour, Omar dit à Bachir : — Je me demande si le mal dont souffre ton cousin n'a pas de lien avec ce marabout que fréquente depuis quelque temps cheikh Nafaâ. — Qu'est-ce que tu veux dire par là ? A suivre