Egypte : traque ♦ Cinq membres du principal groupe djihadiste égyptien, Ansar Beit al-Maqdess, qui a prêté allégeance à l'organisation Etat Islamique (EI), ont été tués hier, dimanche, lors d'accrochages avec la police. Les cinq djihadistes, «ont ouvert le feu sur les forces de sécurité qui ont fait une descente, à l'aube, dans une ferme où ils se cachaient dans le gouvernorat de Charquia (Delta du Nil, au nord-est du Caire). «La police a fait exploser par télécommande une voiture piégée qui a été trouvée» dans cette ferme, précise le ministère de l'Intérieur dans un communiqué, affirmant que des ceintures explosives, des armes et des munitions y ont également été saisies. Syrie : combats ♦ Au moins 20 membres du groupe djihadiste Etat islamique (EI) ont été tués lors de leur seconde tentative en un mois de prendre une base aérienne militaire dans l'est de la Syrie, a annoncé hier, dimanche, l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Dix-neuf des membres de l'EI impliqués étaient des Syriens, le vingtième était marocain. Ils ont été tués au combat lors d'échanges de tirs d'artillerie. «Les djihadistes qui ont pris la fuite ont saisi et emporté plusieurs missiles anti-aériens», a précisé le directeur de l'observatoire. Cette attaque était la seconde tentative en un mois de s'emparer de la base militaire aérienne de Deir Ezzor, sur la frontière avec l'Irak, où l'EI contrôle de larges pans de territoire. Palestine : passage ♦ Environ 630 Palestiniens ont quitté hier dimanche la bande de Ghaza pour rejoindre l'Egypte via le poste-frontière de Rafah, temporairement ouvert. Seules sont passées celles qui "détenaient un document du ministère de la Santé certifiant qu'elles étaient atteintes d'un cancer, d'une hépatite ou de problèmes rénaux, ou alors bénéficiaient d'un titre de séjour à l'étranger", a indiqué le chef de la commission palestinienne en charge des points de passage. Selon l'ONU, plus de 3.500 Palestiniens ont été empêchés de retourner chez eux à cause de la fermeture du passage. Zimbabwe : règlement de compte ♦ Le président zimbabwéen Robert Mugabe a annoncé hier soir qu'il se séparait de deux ministres et cinq vice-ministres, poursuivant une purge entamée au début du mois contre les alliés de son ancienne adjointe Joice Mujuru. M. Mugabe, a expliqué que "leur conduite et leur performance n'ont pas atteint les niveaux requis", selon un communiqué de la présidence. Il a aussi remercié les vice-ministres de la Santé, de la Justice, des Affaires rurales, du Travail et des Transports. Joice Mujuru, longtemps considérée comme probable héritière du vieux président a été accusée pêle-mêle d'incompétence, de corruption et de complot pour assassiner le père de l'indépendance du pays.