Résumé de la 6e partie ■ Chaâbane veut, malgré tout, aborder le père de Ferroudja et lui faire part de son désir d'épouser sa fille. Finalement, Chaâbane n'eut pas à attendre le surlendemain pour formuler sa demande. Le lendemain, en arrivant à sa forge aux premières lueurs de l'aube, il eut la surprise de trouver Vélaïd en train de l'attendre. — Ah ! Da Vélaïd...Quelle surprise ! Tu es là depuis longtemps ? — Non, mon fils...Je viens juste d'arriver... — Si tu es là, Da Vélaïd, c'est que tu as besoin de mes services de toute urgence ? — Je ne te le fais pas dire, mon fils...J'ai besoin de deux pièges à sanglier avec des dents acérées... Les pièges que j'ai ne fonctionnent plus... Le forgeron se dit que c'était la providence qui lui avait facilité ainsi la tâche en décidant de lui envoyer le meunier. Ainsi il n'aurait pas à lui parler devant des témoins à la mosquée. — Alors, mon brave Chaâbane...En combien de temps ce piège sera-t-il prêt ? Pour après-demain ? — Non... — Dans trois jours ? — Non. — Plus ? — Non...Reviens avant le crépuscule, tu le trouveras prêt. Et demain matin tu viendras me dire que tu as eu ce maudit sanglier qui dévaste ton champ. — Il sera prêt aujourd'hui ? Oh ! Tu es fantastique, Chaâbane ! Ton père aurait été fier de toi et nous tous, au village sommes fiers d'avoir un forgeron comme toi. J'aurais voulu que mon fils soit aussi besogneux que toi mais il ne t'arrive pas à la cheville... Je ne dis pas que mon fils est paresseux...Non...Il travaille, il ne rechigne pas à la besogne mais toi, tu es unique... — Je te remercie, Da Vélaïd. — Donc, en fin d'après-midi, ce piège à sanglier sera prêt, c'est sûr ? — Oh ! Da Vélaïd, tu sais que la ponctualité pour moi est une seconde nature... — Oui, c'est vrai mon fils, excuse-moi...Tu as toujours été ponctuel et tu as toujours tenu parole. Je le reconnais...Excuse-moi si je t'ai offensé de quelque manière que ce soit. Ce satané sanglier m'a complètement rendu fou au point de ne plus savoir ce que je dis...