Un buffle a encorné deux bouchers dans un abattoir aux Philippines avant de se livrer à une course effrénée dans les rues de la capitale, Manille, terrorisant des centaines de personnes, ce samedi matin. Agée de trois ans et pesant près d'une demi-tonne, cette bufflonne, éprise de liberté, a blessé au total trois personnes avec ses cornes lors de sa course qui a duré deux heures, avant d'être freinée et reconduite à l'abattoir et forcé environ 200 salariés d'un centre d'appels à évacuer les lieux. «J'ai couru, mais le buffle allait plus vite que moi. Il m'a fait voltiger dans les airs avec ses cornes et quand je me suis réveillé, j'étais à l'hôpital où l'on m'a fait des points de suture», a déclaré l'un des bouchers, qui fut la première victime de l'énorme bovin. «En 14 ans de travail, c'est la première fois que je suis attaqué par un animal», a confié l'homme de 35 ans, qui a 14 points de suture sur son postérieur. Le buffle a pris la fuite alors qu'il arrivait par camion dans un abattoir du centre de Manille et s'est mis à poursuivre les bouchers. Il a ensuite galopé à travers les rues les plus fréquentées de Manille, encornant une passante avant d'atteindre Cubao, le quartier des affaires après avoir parcouru plus d'un kilomètre. Puis, il est entré dans le hall d'un hôtel et a renversé des meubles avant de pénétrer dans un centre d'appel. Biskra : un tremblement de terre de 3,5 degrés Un tremblement de terre d'une magnitude de 3,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistré hier vendredi à 22h 42 dans la wilaya de Biskra, a indiqué le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). L'épicentre de la secousse a été localisé à 20 km au Nord-Est de Eddissa Birmanie : 21 morts et 26 disparus dans le naufrage d'un ferry Un ferry transportant quelque 200 passagers a coulé au large de la Birmanie, faisant au moins 21 morts et 26 disparus, a annoncé la police ce matin. «Nous avons 21 morts, deux hommes et 19 femmes. Vingt-six passagers sont portés disparus» depuis le naufrage survenu hier, a dit un responsable de la police. Jusqu'ici, 167 passagers ont pu être secourus, des bateaux de la marine nationale, appuyés par des embarcations privées, ayant été envoyés sur la zone peu après le drame. Le «Aung Takon» faisait la liaison entre Kyaukphyu et Sittwe, grande ville de l'Etat Rakhine, dans l'ouest de la Birmanie, quand il a coulé. «Nous soupçonnons que le bateau a coulé en raison d'une surcharge de bagages», a précisé le policier. Malgré les tensions inter-ethniques parfois meurtrières dans l'Etat de Rakhine entre la majorité bouddhiste et la minorité musulmane, cette région de Birmanie accueille de nombreux touristes, attirés par ses plages. Aucun touriste étranger n'était à bord, selon les autorités. Les naufrages dans cette zone sont habituellement le fait de petites embarcations de musulmans Rohingyas, qui fuient par milliers la Birmanie chaque année. Selon l'ONU, les Rohingyas sont une des minorités les plus opprimées au monde, vivant dans des camps de fortune, sans accès à l'éducation et aux soins de santé. Cuba : jusqu'à 20 ans de prison pour les voleurs d'œufs Le ministère public cubain a requis des peines allant jusqu'à 20 ans de prison pour 19 fonctionnaires accusés d'avoir subtilisé à l'Etat quelque 8 millions d'œufs en 2012 avec la complicité de supérieurs «inattentifs et / ou corrompus». Pour ce délit ayant représenté un préjudice de 8,9 millions de pesos cubains (quelque 356 000 dollars), 19 employés du réseau de distribution de l'Etat dans la province de La Havane ont été «sanctionnés», a rapporté un quotidien cubain sans préciser si les accusés avaient ou non été écroués. «Le bureau du procureur a requis pour les accusés des peines de 8 à 20 ans de prison», a ajouté le journal, pointant du doigt «l'existence d'une chaîne criminelle». L'enquête a révélé «des erreurs comptables, des manquements de la direction de ses services, des techniciens et des livreurs, les violations des procédés de commercialisation des œufs et la falsification de factures», a poursuivi le journal. Ces délits se sont produits «avec la complicité de supérieurs inattentifs et / ou corrompus et à cause de mécanismes de contrôle déficients ou inopérants», a encore indiqué le journal, sans préciser la date du procès des accusés. Parmi les accusés figurent notamment le directeur financier de l'Entreprise provinciale de commerce et son adjointe. Pays Bas : le hibou qui terrorisait la ville enfin capturé Un hibou grand-duc, qui terrorisait depuis un an la ville de Purmerend, dans le nord des Pays-Bas, en attaquant les passants dont certains ont été blessés à la tête, a finalement pu être capturé par un fauconnier, ont indiqué, hier, les autorités. Le volatile, plus grand rapace nocturne d'Europe et dont l'envergure peut atteindre 1,80 mètre, avait à son actif plus de cinquante attaques dans cette ville située au nord d'Amsterdam. Il arrivait en planant sans bruit et laissait ses victimes ensanglantées. L'espèce des grands-ducs est protégée par une directive de l'Union européenne, qui interdit notamment leur capture. La mairie a donc dû solliciter une autorisation pour organiser la neutralisation de cet individu agressif. «Les attaques devenaient de plus en plus graves», a souligné la mairie. «Beaucoup de gens avaient peur de sortir de chez eux», a-t-elle ajouté. Les attaques survenaient la nuit tombée. En février dernier, deux membres d'un club d'athlétisme local avaient été attaqués alors qu'ils s'entraînaient. Un des deux coureurs avait dû recevoir six points de suture sur la tête, et le club avait annulé tous les entraînements jusqu'à nouvel ordre. Plus loin, des résidants et employés d'un centre pour handicapés avaient subi au moins 15 attaques. Vanuatu : un violent cyclone pourrait avoir fait des dizaines de morts
Un très violent cyclone tropical a frappé l'archipel de Vanuatu, dans le Pacifique Sud, et selon les informations encore partielles disponibles ce samedi,matin, il pourrait avoir causé d'énormes destructions et des dizaines de morts. «Quinze ou trente minutes de terreur absolue», c'est ainsi qu'Alice Clements, une responsable de l'Unicef sur place, a décrit le passage sur le Vanuatu de Pam, un cyclone de catégorie 5 (la plus élevée). «Bien qu'il soit encore trop tôt pour en être sûre, les premières informations indiquent que cette catastrophe naturelle pourrait être l'une des pires dans l'histoire du Pacifique», a déclaré la directrice exécutive de l'Unicef-Nouvelle-Zélande. L'étendue des destructions était impossible à évaluer précisément ce samedi matin, les communications ayant été coupées dans une grande partie du Vanuatu lorsque le cyclone a frappé de plein fouet l'archipel dans la nuit d'hier à aujourd'hui, avec des vents atteignant 330 kilomètres / heure. L'ONU dispose d'informations non confirmées selon lesquelles 44 personnes auraient péri dans une seule des provinces du Vanuatu. «Ce matin, c'est un spectacle de dévastation totale ici», a déclaré Tom Skirrow, de l'organisation humanitaire Save The Children, parlant depuis la capitale du Vanuatu, Port Vila. «Les maisons sont détruites, les arbres sont au sol, les rues sont bloquées et les gens errent dans les rues à la recherche de secours», a-t-il dit. Suisse : le radar qui confond entre avion ennemi et vache suisse La Suisse a acheté à une entreprise allemande un nouveau radar d'approche pour ses aérodromes militaires, mais il y a un gros problème: l'appareil confond avion ennemi et vaches suisses. «Apparemment cela fonctionne en plaine, mais en montagne, lorsque par exemple une vache se déplace sur les versants, le radar identifie l'animal comme un objet ennemi», a expliqué le ministre de la Défense à la commission de la sécurité de la Chambre basse du Parlement. Armasuisse, l'agence fédérale qui s'occupe des fournitures pour la défense, assure l'intégration de ce matériel acheté à une entreprise qui n'est pas identifiée. Armasuisse a précisé que tout devait être prêt en 2016, mais que le dispositif serait désormais opérationnel au plus tôt en 2020. Les premiers pro-blèmes ont été identifiés en 2013, le fournisseur a obtenu un délai, mais les premiers tests d'une version modifiée en 2014 ont été un échec, selon Armasuisse. Les Allemands, qui utilisent le même système, rencontreraient aussi des difficultés. La Suisse a signé un contrat de 296 millions de francs suisses (279 millions d'euros au taux de change actuel) pour ce matériel. Le président de la commission parlementaire de sécurité, a confirmé l'information à La tribune de Genève et expliqué que les radars actuels, obsolètes, devaient absolument être remplacés. Pour lui, «le système est totalement nouveau. Il est normal de devoir faire des ajustements».