Résumé de la 70e partie ■ Charlotte essayait de faire durer la réunion pour donner du temps à Jonathan. Adrian, tu veilleras à ce que les employés touchent leurs primes comme prévu. De cette façon ils seront rassurés sur l'avenir de la compagnie. — Vraiment ? dit-il. Il n'y a pourtant pas de quoi. Fais vite Jonathan, je t'en conjure, implora Charlotte tandis que Desmond gagnait la sortie. — Desmond, nous n'avons pas encore terminé. Adrian, il est impératif que le personnel et les actionnaires sachent que l'avenir d'Harmony n'est pas menacé et que nous contrôlons parfaitement la situation. Marmonnant qu'il avait des coups de fil importants à donner, Adrian se leva à son tour, suivi de Margo. Charlotte cherchait désespérément quelque chose à dire : — Je pensais que vous auriez des suggestions... commença-t-elle. Desmond avait déjà la main posée sur la poignée. — En ce qui me concerne, je n'ai qu'une seule suggestion à faire : avaler un steak bien saignant avec des tonnes de ketchup. Knight, qui se tenait adossé au mur, se redressa en disant : — Voilà une suggestion que j'approuve totalement. Desmond ouvrit toute grande la porte, révélant le hall de réception, les couloirs menant aux différents bureaux. Charlotte sentit son cœur remonter d'un seul coup dans sa gorge. Quand soudain... «Salut, Charlotte. Où es-tu ? Pour ma part, je suis presque en Chine.» Aussitôt qu'elle fut de retour dans le musée, Charlotte se hâta de déplier sur la table le plan de l'usine qu'elle était passée prendre dans son bureau et le fit tenir avec une agrafeuse et des tasses vides. Elle tremblait de rage. — Si tu les avais vus, Jonathan ! Quelle grossièreté ! Jamais ils n'auraient osé sortir d'une réunion de grand-mère sans y avoir été invités. — Ne te laisse pas abattre, fillette, ils n'en valent pas la peine, murmura Jonathan tout en scrutant attentivement les plans de l'usine. C'est ici, ajouta-t-il en tapotant du doigt le schéma compliqué du dispositif de télécommunications de l'usine. Pas très facile d'accès. Il faut que j'aille faire un tour là-bas, mais tout d'abord... (Sans perdre une minute il s'approcha du bureau, sur lequel il avait posé son ordinateur portable, auquel il raccorda un petit boîtier noir muni d'un clavier digital vert.) C'est un récepteur. Il est relié aux différents micros que j'ai cachés dans les bureaux et en le connectant à ceci (il montra du doigt l'écran de contrôle), nous allons pouvoir suivre les conversations de chacun. Et ceci... dit-il avec un grand sourire, en brandissant un petit appareil relié à un câble, c'est le cadeau que m'a offert le Père Noël cette année. A nous deux, Knight ! s'écria-t-il, tout en branchant le câble sur son ordinateur. Regarde, dit-il en montrant du doigt l'écran de contrôle, sur lequel on voyait Valerius Knight qui avait pris place à son bureau et commençait à pianoter sur son ordinateur. A suivre