Résumé de la 11e partie ■ Nacéra découvre enfin le fameux Lotfi qui avait perdu sa sacoche pleine de devises. Elle lui avoue qu'on avait voulu, autour d'elle, la dissuader de la restituer. Le jeune homme sourit : — Ah ! Vraiment ! Et qui sont ces personnes qui vous ont si bien conseillée... Et quand je dis qu'elles vous ont bien conseillée je ne suis pas en train de faire dans l'humour à quatre sous... tenez, pour être franc avec vous, je vous avoue que si j'étais à votre place et vous à la mienne, je ne la rendrais pas cette sacoche. — C'est vrai ? — Oui... c'est vrai... nous vivons une époque où les gens valent ce que valent le contenu de leurs poches. L'argent est en train de devenir une nouvelle religion. — C'est vrai. Vous n'êtes pas en train d'exagérer. — C'est pourquoi, je vous dis que je ne me faisais pas d'illusion au sujet de ma sacoche et de son contenu. J'étais convaincu qu'ils étaient perdus à jamais... — C'est ce que m'a dit Razika... — Razika ? — Oui... Razika est une collègue de travail. Elle a tenu à peu près le même raisonnement que vous... A savoir que si c'était moi qui avais perdu cet argent, je ne le reverrais jamais. Ah ! il y a une deuxième personne. Une personne que vous connaissez, je crois... elle, c'est différent, elle m'a ordonné de ne pas vous rendre la sacoche parce que son contenu, d'après ce qu'elle m'a dit, lui revenait de droit... — Ah, bon ? Et qui est cette personne ? — Il s'agit d'une femme qui vit à Oran. — Ah ! Oui ; je vois qui c'est... mais comment avez-vous fait pour parler avec elle ? Vous la connaissez ? — Non, je ne la connais pas. Je cherchais dans la sacoche un indice qui me permettrait de retrouver son propriétaire quand je suis tombée sur un numéro de téléphone... — Ah ! oui... c'est sur la sacoche que j'ai inscrit son numéro de téléphone parce que je n'avais pas de feuille sur moi. D'ailleurs même la sacoche c'était elle qui me l'avait donnée. — Donc, elle n'a pas menti ? Tout ce qu'elle m'a dit est vrai ? — Tout ce qu'elle vous a dit ? Qu'est-ce qu'elle vous a dit ? — Bof... ce n'est rien... Le plus important est que vous ayez retrouvé votre argent, non ? Nacéra ne voulait pas s'attarder sur la fille du téléphone parce que, apparemment, Lotfi ne l'aimait pas. La preuve est qu'il avait pris soin de ne pas citer son prénom. — Elle a dû vous dire que j'avais une dette envers elle, c'est ça, hein ? A suivre