Résumé de la 1ère partie n on dit que Sidi Lekbir a fondé la ville de Blida après avoir fui l'Andalousie. Les premières querelles qui avaient éclaté avaient un lien avec l'eau. On raconte alors que le saint homme était parti à la montagne, avait prié et demandé aux eaux de le suivre et de jaillir au milieu de l'endroit ou vivaient les habitants. Celles-ci promirent de lui obéir et le suivirent. Sidi El Kébir, raconte la légende, est retourné à la bourgade où vivaient dans un voisinage problématique les Andalous et les Ouled Soltane. Et c'est sous leurs yeux qu'il fit jaillir l'eau de l'intérieur des rochers uniquement en frappant le sol avec son bâton. L'eau étant désormais disponible, il n'y avait plus de raison pour se chamailler. Les autochtones et les nouveaux arrivants sympathisèrent et finirent par vivre en bonne intelligence. Par la suite, ces nouveaux arrivants, plantèrent des arbres fruitiers notamment l'oranger qui fit la renommée de la région. Mais le plus importants c'est que les nouveaux arrivants forts de ce qu'ils avaient vu à Cordoue avaient installé le même système d'irrigation que celui de cette ville qu'ils avaient été contraints de fuir pour ne pas être tués. Un système dont il ne subsistait que quelques traces en raison du puissant séisme qui avait frappé la région en 1825. L'édification d'une mosquée et d'un bain maure furent les premières constructions de la ville. Des constructions si belles et si grandes qu'elles donnèrent à la bourgade les allures d'une « petite ville ». Ce qui fit dire à Sidi El Kébir que leur village était devenue une « bouleida ». Ce nom est alors resté dans les mémoires. Une ville si belle qu'elle faisait penser à une « ourida » (petite rose), avait ajouté encore le saint homme. Et aujourd'hui encore, en parlant de Blida on dit qu'elle est « la ville des roses. » Petit à petit, la ville prenait de l'extension. En 1540, Sidi El Kébir meurt à l'âge de 70 ans. Les Turcs achevèrent de construire la ville de Sidi El Kébir qu'ils entourèrent de six grandes portes Bab Er-Rahba, Bab Ed-Zaïr, Bab El-Khouikha, Bab Es-Sebt, Bab Ez-Zaouia, Bab El-Qbour dont il reste quelques vestiges aujourd'hui. Les Français occupent Blida en 1837. Et les premières constructions qu'ils y édifièrent furent des casernes militaires. L'histoire a retenu que l'armée française a utilisé Blida la petite rose comme lieu d'exil pour ses ennemis