Déclaration n Le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, a assuré ce samedi matin au cours d'une conférence de presse à Alger, que «beaucoup de rumeurs et d'analyses se font autour des changements dans le corps du DRS». «Ces services sont placés sous l'égide du frère Gaïd-Salah, que je respecte et qui est très actif sur le terrain. Il n'y a pas de lecture à faire. Ce n'est pas une guerre menée par Bouteflika», a ajouté Ahmed Ouyahia. Selon lui, la dissolution du GIS (Groupe d'intervention spéciale du DRS) n'aura pas d'impact sur la sécurité du pays. «La sécurité du pays n'est pas menacée par la dissolution de ce corps. Il y a des milliers et des milliers de régiments capables d'intervenir pour la sécurité du pays. Il y a des groupes spéciaux à la police et à la gendarmerie qui sont capables d'intervenir», a-t-il dit. «Le Groupe d'intervention spéciale (GIS) a été dissous en 2015. Il a été créé en 1989 dans une conjoncture sécuritaire particulière. En 2015, l'Algérie a retrouvé la paix et la sécurité», a-t-il argué. Par ailleurs, selon le journaliste de TSA, présent sur les lieux, le chef du cabinet de la présidence de la République «s'est toutefois refusé de commenter l'affaire de l'arrestation du général Hassan, ancien chef des troupes antiterroristes du DRS». «Je ne peux pas faire un commentaire sur l'arrestation du général Hassan à qui je souhaite le bien. L'affaire est entre les mains de la justice», a-t-il dit qualifiant de «normal» les changements opérés au sein du DRS. Revenant sur l'intention de l'ancien émir de l'AIS, Madani Mezrag de créer un parti politique, Ahmed Ouyahia s'est montré aussi clair que catégorique. « L'Etat ne le laissera pas faire », a-t-il lancé, Autre point abordé, actualité oblige, par le SG du RND ce samedi matin lors de sa rencontre avec les professionnels des médias : la conjoncture économique actuelle du pays marquée les baisses des revenus depuis la chute des prix du pétrole. « La crise économique n'était pas le résultat des erreurs du système », a assuré à propos Ahmed Ouyahia. Sur son initiative de constituer un front avec le FLN, TAJ et le MPA, le chef du RND a estimé qu' «il n'avait pas commis un crime en l'annonçant». Cette initiative n'a pas été acceptée par le secrétaire général du FLN Amar Saâdani. «Saâdani a émis des réserves il est libre. Mais il est important de savoir que nous menons le même combat avec le FLN ». « On n'a pas reculé sur cette initiative », a-t-il assuré. Le SG du RND s'est par ailleurs exprimé sur la révision constitutionnelle qui se fera « logiquement et probablement avant la fin de l'année». Le chef du cabinet de la Présidence, a affirmé «ignorer» le mode d'adoption de la nouvelle Constitution, par référendum populaire ou par voie parlementaire. «Le projet appartient au Président» a-t-il dit.