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Sous pression des créanciers
Publié dans Info Soir le 21 - 09 - 2015

Conséquences n Le retour au pouvoir du Premier ministre sortant sera suivi avec une attention particulière par les créanciers de la Grèce, mais aussi par les dirigeants politiques européens.
Cette fois, Bruxelles et les dirigeants européens sont restés plutôt discrets durant la campagne. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a toutefois demandé aux Grecs «de tenir parole et de respecter l'accord, quel que soit le gouvernement en place.» Et Mario Draghi, le président de la BCE, a de nouveau encouragé la Grèce à mettre en œuvre sa réforme des retraites. Pour Syriza, tout reste à faire, ou à refaire. En refusant de redonner le pouvoir à Nouvelle Démocratie, les Grecs ont aussi confirmé leur rejet des anciennes structures. Ils ont confirmé leur besoin de réformes qui avait été nié par les créanciers qui avaient vu dans l'élection de Syriza la volonté d'une «orgie budgétaire», alors que les électeurs souhaitaient s'attaquer à la racine du mal grec : le clientélisme et le pouvoir des oligarques. Là encore, ils ont jugé que seul un homme neuf comme Alexis Tsipras pouvait mener ce travail, malgré le carcan que représentera le mémorandum qui poursuit en grande partie une politique sévère contre les bas revenus. La Grèce n'est donc pas aux ordres, comme pouvaient le rêver les créanciers après le 13 juillet. Alexis Tsipras pourra se passer de l'alliance avec les représentants du «vieux monde » : ND, Pasok et Potami. La défaite de ce dernier, qui a perdu deux points, est particulièrement représentative de l'esprit qui domine en Grèce. En juin et juillet, le chef de Potami, Stavros Theodorakis, avait été reçu en grande pompe à Bruxelles, pendant les négociations. Cet honneur lui aura été inutile et même néfaste. Les Grecs ont puni sa volonté de se soumettre aveuglément aux volontés des créanciers. Globalement, les électeurs ont rejeté le storytelling des créanciers : celui d'un gouvernement Tsipras qui a ruiné leur pays par son combat. Ils ont, en revanche, voulu croire la version d'Alexis Tsipras : faute d'alternative, il a fallu accepter un mémorandum et il faut à présent l'appliquer dans les meilleures conditions. Le choix des Grecs est donc celui de la
«résistance passive». Et cette volonté de résistance se remarque aussi dans ce fait : ce qui a été récompensé ce 20 septembre, ce n'est pas la défaite du 13 juillet, mais la lutte de six mois qu'a menée Alexis Tsipras. L'histoire grecque est pleine de ces luttes, parfois désespérées. Les Grecs savent récompenser celui qui s'est battu, fût-il vaincu au final. Cet esprit de combat a certes disparu depuis le 13 juillet, mais il a rendu la dignité à un peuple qui avait été sans cesse humilié pendant cinq ans avec la complicité de la classe politique grecque.


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