Blida l Rabah Benturqui, président du Snapo de Blida nous a affirmé que les fausses ordonnances relatives aux psychotropes ont contraint certaines officines à ne plus en vendre. «Les psychotropes et les fausses ordonnances ou ordonnances scannées ont poussé certains pharmaciens à ne plus s'approvisionner en certains traitements comme les psychotropes. Certains collègues ont été agressés. Ce qui a malheureusement pénalisé les vrais malades qui ont besoin de leur traitement», a-t-il souligné en marge de la rencontre qui s'est tenue hier à Blida sous le thème «Pharmacien d'officine entre professionnel de santé et gestionnaire d'entreprise». Selon le vice-président du Snapo Blida, Walid Aiad, la gestion des psychotropes est très difficile. «Elle exige le pointage, le registre de l'ordonnancier et une gestion spéciale. C'est aussi un métier à risque avec l'existence de dealers et de faux malades. Plusieurs confrères et consœurs ont eu des problèmes notamment au niveau des wilayas limitrophes et des zones isolées». Outre la formation médicale continue du pharmacien d'officine pour un service public au profit du citoyen algérien, les quelque 400 pharmaciens participants recommandent, entre autre, la révision de la règlementation liée à l'ouverture des pharmacies. «Il faut revoir la réglementation concernant les installations anarchiques des officines. Nous n'avons pas ce problème à Blida. Mais il existe dans plusieurs régions du pays», a ajouté M. Benturqui. Plusieurs thèmes ont été débattus lors de cette journée en présence du président du syndicat national. Des conférences ont été animées par des spécialistes de renom. Elles ont eu trait à l'officine algérienne, les plaies et les cicatrisations, le risque médicamenteux au cours de la grossesse et de l'allaitement maternel, la nutrition et l'hygiène de vie et la classification réglementaire des médicaments. S. L.